Scrutons la Parole de Dieu...
Liberté en Jésus-Christ ...
Question:
Quel est le jour d'adoration chrétien, d'après vous ?
Réponse:
Le thème abordé par votre question rejoint d'autres domaines du même genre, tel le port du voile pour les femmes, la longueur des cheveux chez les hommes ou les femmes, le respect de règles alimentaires... etc.
Notre avis repose sur l'enseignement de Paul dans ses épîtres, et de Jésus-Christ dans les Évangiles.
La réponse ci-dessous peut s'appliquer à chacun de ces thèmes, mais il est clair qu'il serait possible de développer bien davantage chacun des thèmes séparément...
Quelques versets parlant de la liberté du chrétien:
Voici deux traductions différentes de Jean 8.36: Si donc c'est le Fils qui vous donne la liberté, alors vous serez vraiment des hommes libres. Si donc le Fils vous fait libres, vous serez vraiment libres. Nous voyons dans le "vraiment libres" la liberté face à tout esclavage en provenance du prince de ce monde, et de même face à toute règle culturelle ou cultuelle. La liberté réelle, c'est la vraie liberté spirituelle en Jésus-Christ, elle ne saurait être entravée...
Jésus nous démontre cette parfaite liberté dans Son propre comportement, et cette liberté est magnifique ! Tant envers les aspects cultuels du Judaïsme que dans ses relations personnelles avec tout être humain de son époque (aucune barrière sociale, nationale, culturelle, d'âge ou de condition...).
L'apôtre Paul reprend ce thème dans ses épîtres, magnifiant cette liberté inconnue jusqu'à cette libération véritable et inconditionnelle que le Christ apporte.
Romains 8.20-21: Car la création a été soumise à la vanité - non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
2 Corinthiens 3.17: Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.
Jacques de même parle de cette liberté, 2.12: Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté.
En Galates 2.4, Paul parle contre les frères qui avaient comme désir de réintroduire dans le culte chrétien des éléments du Judaïsme provenant de la loi mosaïque; il exprime clairement voir en cela une atteinte à la liberté chrétienne "Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l'intention de nous asservir". Et en Galates 5.1, Paul avertit solennellement les chrétiens de Galatie: C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.
Fort de l'enseignement de ces quelques versets, nous pouvons donc approuver l'immense majorité de l'Église du Seigneur actuellement sur Terre qui comprend ces textes dans une perspective de réelle liberté et qui en est si reconnaissante à son Sauveur, son Bon Berger.
Maintenant, ces versets nous permettent aussi d'accepter sans difficulté les quelques-uns, chrétiens véritables et précieux dans cette même Église de Christ, qui ont une compréhension particulière concernant certains thèmes de l'Écriture, thèmes qui n'attentent en rien aux bases fondamentales de leur salut par grâce acquis en Jésus-Christ (enseignement concernant le sacrifice de Christ à la croix, la nécessité de la repentance, de l'acceptation personnelle du salut offert par grâce, de la séparation du monde et de son prince, de la croissance dans et par la connaissance des Écritures à l'image de Christ avec l'aide du Saint- Esprit... etc).
Oui, les chrétiens s'aiment et se supportent les uns les autres, manifestant patience et harmonie en raison de l'amour et la miséricorde de Christ pour chacun d'eux. Et si sur les sujets du sabbat, ou du port du voile pour les femmes, la longueur des cheveux chez les hommes ou les femmes, le respect de règles alimentaires... etc, certains diffèrent dans leur compréhension, ils acceptent ces différences, selon l'enseignement de l'apôtre Paul, dans la mesure où personne d'entre eux ne veut l'imposer aux autres: 1 Corinthiens 10.23, 31-32 et 29: Tout est permis, mais tout n'est pas utile; tout est permis, mais tout n'édifie pas... Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu... Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l'autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère?
Il en est de même pour d'autres sujets qui ont, au cours des siècles, amené trop regrettablement des chrétiens à s'affronter, même se diviser... Ainsi le thème des origines avec cette question des "jours de 24 heures ! ou non..." ainsi que le thème de l'eschatologie avec les pré- ou a- millénaristes sans parler encore des dispensationnalistes ou des tribulationnistes...
Et pour revenir au thème qui a suscité votre question, la parole du Seigneur citée en Jean 4.23 nous renseigne de manière claire: Mais l'heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père. Et pour cette adoration, les chrétiens sont dans l'obligation de se réunir s'ils veulent le faire ensemble, ce qui met en place un programme avec des jours précis et des heures bien indiquées. Mais, un jour est-il meilleur qu'un autre ? Un lieu préférable à un autre ? C'est là une question de conventions humaines, bien nécessaires et pratiques, mais ces règles n'obéissent pas à une ordonnance du Seigneur. Et sur un plan individuel, les Enfants de Dieu peuvent adorer leur Père céleste en tout temps et en tout lieu.
Que Dieu vous bénisse dans la liberté entière qu'IL vous accorde, comme à tous les chrétiens vivant actuellement sur le globe ! Grâce à eux, à cette liberté que Christ nous accorde, le Royaume de Dieu s'accroît de jour en jour, malgré les oppositions terribles suscitées par le prince de ce monde !
Nous savons qu'il est déjà vaincu et, sans le craindre, nous célébrons notre Sauveur et Seigneur et marchons dans SA liberté et SA pleine victoire ! Amen !
Le Seigneur est un seul :
Exode 20.2: “Je suis l’Eternel, ton Dieu”.
Deutéronome 4.35: “Tu as été rendu témoin de ces choses, afin que tu reconnaisses que l’Eternel est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre”.
Deutéronome 4.39: “Sache donc en ce jour, et retiens dans ton coeur que l’Eternel est Dieu, en haut dans le ciel et en bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre”.
Deutéronome 6.4: “L’Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel”.
Deutéronome 32.39: “Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, et qu’il n’y a point de Dieu près de moi”.
Esaïe 43.11: “C’est moi, moi qui suis l’Eternel, et hors moi, il n’y a point de Sauveur”.
Esaïe 43.10: “Avant moi, il n’a point été formé de Dieu, et après moi il n’y en aura point”.
Esaïe 44.6: “Je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi, il n’y a point de Dieu”.
Osée 13.4: “Et moi, je suis l’Eternel, ton Dieu… tu ne connais d’autre Dieu que moi, et il n’y a de Sauveur que moi”.
Marc 12.32: “Bien, Maître; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui”.
Romains 3.30: “Puisqu’il y a un seul Dieu”.
1 Corinthiens 8.6: “Il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes”.
Galates 3.20: “Or, le médiateur n’est pas médiateur d’un seul, tandis que Dieu est un seul”.
1 Timothée 1.17: “Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles”.
1 Timothée 2.5: “Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme”.
Jacques 2.19: “Tu crois qu’il n’y a qu’un seul Dieu, tu fais bien…”.
Jude 25: “A Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles!”.
2 Samuel 7.23: “Est-il sur la terre une seule nation qui soit comme ton peuple, comme Israël, que Dieu est venu racheter pour en former son peuple…”.
2 Samuel 22.32: “Car qui est Dieu, si ce n’est l’Eternel? Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu?”.
Esaïe 25.9: “En ce jour l’on dira: Voici, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance, et c’est Lui qui nous sauve; c’est l’Eternel, en qui nous avons confiance; soyons dans l’allégresse et réjouissons-nous de son salut!”.
Esaïe 40.28: “Ne le sais-tu pas? ne l’as-tu pas appris? C’est le Dieu d’éternité, l’Eternel, qui a créé les extrémités de la terre; Il ne se fatigue pas, Il ne se lasse point; on ne peut sonder son intelligence”.
Esaïe 48.17: “Ainsi parle l’Eternel, ton rédempteur, le Saint d’Israël: Moi, l’Eternel, ton Dieu, je t’instruis pour ton bien, je te conduis dans la voie que tu dois suivre”.
Esaïe 49.26 b: “… et toute chair saura que je suis l’Eternel, ton Sauveur, ton rédempteur, le puissant de Jacob”.
Esaïe 52.10: “L’Eternel découvre le bras de sa sainteté, aux yeux de toutes les nations; et toutes les extrémités de la terre verront le salut de notre Dieu”.
Esaïe 54.5: “Car ton créateur est ton époux: l’Eternel des Armées est son nom; et ton rédempteur est le Saint d’Israël: il se nomme Dieu de toute la terre”.
Esaïe 63.16: “Tu es cependant notre Père, car Abraham ne nous connaît pas, et Israël ignore qui nous sommes; c’est toi, Eternel, qui es notre Père, qui, dès l’éternité, t’appelles notre Sauveur”.
Esaïe 64.7: “Cependant ô Eternel, tu es notre Père; nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés, nous sommes tous l’ouvrage de tes mains”.
Ecclésiaste 3.14: “J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu’on le craigne”.
L'Agneau de Dieu...
Nous voulons examiner ce que la Bible dit concernant la nature humaine de Jésus, car celle-ci est tout aussi importante que Sa Divinité. Nous devons constater que, dans l’Ecriture Sainte, partout où le Seigneur Jésus apparaît à côté de Dieu, il est décrit comme homme.
Comme Fils, Il est appelé de quatre manières différentes: Fils d’Abraham — Fils de David — Fils de l’homme — Fils de Dieu. Ce nombre de quatre a aussi sa signification dans l’Ecriture Sainte: Nous voyons Christ comme Agneau expiatoire — Souverain Sacrificateur — Médiateur — Avocat, à côté de Dieu. De même que sa position de Fils est quadruple, ainsi sa tâche de Sauveur consiste-t-elle en une manifestation de quatre réalités principales: Il est le Souverain Sacrificateur entré une fois pour toutes dans les lieux saints célestes. — Il est l’Agneau pascal préparé en vue de l’expiation de l’humanité. — Il est le Médiateur réconciliant en Lui-même Dieu et l’humanité. — Il est l’Avocat qui s’interpose et plaide pour nous.
Celui qui lit les quatre Evangiles constatera que le Seigneur est aussi décrit de quatre manières différentes. Nous devons absolument retenir que Christ n’apparaît pas ici comme une seconde personne au sein de la Divinité, mais comme homme à côté de Dieu, comme Fils à côté du Père. Il s’agit ici de la réalisation du plan de Dieu, qui veut réconcilier l’humanité avec Lui-même.
Cette oeuvre s’accomplit à la croix de Golgotha par Jésus-Christ; Paul en parle avec ces mots de 2 Corinthiens 5.19: “Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même,…”. Jésus-Christ est le point central dans l’histoire du salut. Tout ce qui est écrit dans la loi de Moïse, dans les Psaumes et les Prophètes s’est accompli.
La réconciliation de l’humanité était résolue dans le plan de Dieu. Le Seigneur Dieu est omniscient. Il savait que l’homme, de sa propre volonté, choisirait la désobéissance et l’incrédulité. Afin de montrer dès le début de quelle nature était l’humanité entière, le Seigneur Dieu plaça Adam et Eve devant un choix à faire. C’est là que la disposition du coeur de tous les hommes fut mise à jour. L’infidélité des hommes à l’égard de Dieu fut ainsi établie. L’homme n’a en lui-même aucune capacité de faire le bien. Devant un choix à faire, il se décide toujours pour ce qui est contraire à la volonté de Dieu. Une parole de Dieu nous le montre bien clairement. Dans Romains 5.18-19 nous lisons: “Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes”.
Nous voyons ici l’obéissance de Jésus-Christ opposée à la désobéissance d’Adam. Il est dit de Jésus-Christ dans Philippiens 2.7-8: “… mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix”.
Paul tire encore une autre comparaison lorsqu’il appelle Christ l’homme céleste. Dans 1 Corinthiens 15.48-49 nous trouvons cette parole: “Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste”. — De même que nous avons été déclarés pécheurs par la désobéissance d’Adam, ainsi sommes-nous sanctifiés par l’obéissance de Christ. Car tout comme chacun naît pécheur en venant dans ce monde, ainsi celui qui croit en Jésus-Christ est-il justifié de ses péchés, et il naît de nouveau pour une espérance vivante. C’est pourquoi Jésus dit, dans Jean 5.24: “En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle…”.
Le Seigneur Dieu a chassé l’homme du Jardin d’Eden après la chute et Il l’a rejeté de Sa présence; mais, par Jésus-Christ, Dieu a rappelé à Lui les hommes, leur ouvrant à nouveau l’entrée du paradis. Nous trouvons ce fait confirmé dans Luc 23.42, où l’un des malfaiteurs — se tournant vers Jésus — lui dit: “Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne”. — Jésus lui répondit: “Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis”. Avant de les chasser du paradis à cause de leur péché, le Seigneur Dieu revêtit Adam et Eve de peaux de bêtes. Eux-mêmes avaient tenté de recouvrir leur nudité, mais le Seigneur tua des brebis et les revêtit tous deux de peaux. Déjà là, le Seigneur montrait de quelle manière la réconciliation de l’humanité devait s’accomplir, c’est-à-dire par le sang de l’Agneau. Genèse 3.20-24 nous parle de ce sujet. Genèse 4.3-8 nous donne un autre exemple, montrant que le sacrifice des brebis était agréable à Dieu et attirait Sa bénédiction sur les hommes.
Nous avons là la première paire de frères présentant un sacrifice au Seigneur Dieu. Nous reconnaissons qu’Abel connut par révélation de quelle manière il devait agir pour se réconcilier avec Dieu. C’est pourquoi il sacrifia des premiers-nés de son troupeau. Dieu agréa son sacrifice. Toujours à nouveau, tout au long de l’histoire de l’Ancien Testament, nous voyons les hommes apporter au Seigneur un sacrifice les représentant. Ceci devait maintenir leur mémoire dans la connaissance de leur réconciliation avec Dieu et devait aussi leur rappeler que cette réconciliation exigeait le sacrifice d’un agneau. C’est ce qui amène Paul à dire: “Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes”. Ce “seul” est Jésus-Christ, mort comme homme pour les hommes, Lui, l’innocent pour les coupables. Par son sang nous avons l’expiation, le pardon de toutes nos fautes et de nos péchés. Nous lisons dans Apocalypse 1.5-6: “…de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, …”. Il n’y a qu’une seule rédemption. Elle ne réside que dans le seul Sang de Jésus-Christ. La souffrance et la mort de l’Agneau de Dieu nous démontrent d’une façon saisissante combien Dieu nous aime, et combien grand est le prix payé par Jésus-Christ pour notre salut. Ainsi comprenons-nous mieux cette parole de Jean 3.16: “Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle”. Toi-même, cher lecteur, crois maintenant, crois de tout ton coeur! En Esprit, regarde à Golgotha et saisis cette parole de Jésus prononcée à la croix: “Tout est accompli!”. Là Il a aussi pensé à toi.
Pierre résume la réalité du salut par ces mots que nous lisons dans 1 Pierre 1.18-19: “… sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache…”. Jésus-Christ nous est présenté comme un Agneau sans défaut et sans tache, et cela à seule fin de se livrer Lui-même en sacrifice. Son sang nous montre combien est précieux le prix du rachat qu’Il a payé. Il a donné Sa vie pour la nôtre. Il n’est pas le fondateur d’une religion. Il y en a suffisamment. Il est le Sauveur et le Rédempteur.
En rapport avec la réconciliation, le Seigneur Jésus est appelé l’Agneau de Dieu. Dans Jean 1.29 il est dit: “Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde”. Oui, ce grand prophète de Dieu savait parfaitement que Jésus était l’Agneau du sacrifice expiatoire. Assurément, il s’est souvenu de la parole d’Esaïe 53.4-5: “Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris”.
C’est une parole de consolation. Il porta, Il prit sur Lui toutes les malédictions qui se sont abattues sur nous par la désobéissance de nos premiers parents. Il a transformé la malédiction en bénédiction, et échangé notre mort contre la vie. Il a accompli une parfaite rédemption dans laquelle, selon ces paroles prophétiques, sont compris le pardon de tous les péchés et la guérison de toutes les maladies. Il est écrit littéralement: “Le châtiment tomba sur Lui, afin que nous ayons la paix”. Tous y sont compris, toi également. C’est ce que Paul dit aussi dans Romains 5.1: “Etant donc justifiés par la loi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ”.
Nous lisons encore dans Esaïe 53.7: “Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie”. — Puisse l’oeuvre du Sauveur pénétrer profondément dans nos coeurs! Il est le parfait Agneau expiatoire. Nous l’avons lu, la complète rémission de nos péchés et l’entière guérison de nos maladies sont comprises dans le Salut. Il y a pleine libération de toutes les passions et de tous les liens. En vérité, que Dieu nous ouvre les yeux sur toute la richesse qui nous est accordée par le Salut! Paul peut dire, dans 2 Corinthiens 5.17: “Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature”. Oui, c’est la vérité, Celui qui croit de tout son coeur en Jésus-Christ est pleinement transformé et renouvelé par la puissance du Sang qui coula pour notre rédemption. Jésus-Christ est l’Agneau sacrifié qui s’est livré volontairement pour nous. Dans l’Ancien Testament, Exode 12, nous découvrons quelle était l’œuvre de l’Agneau. Pour chaque famille, un agneau devait être sacrifié. La chair en était mangée alors que le sang était mis sur les linteaux des portes. Tous ceux qui, à l’intérieur des maisons, étaient à l’abri du sang versé, restèrent en vie, alors que tous les premiers-nés d’Egypte périrent. C’est une merveilleuse image préfigurant le Nouveau Testament. Jésus-Christ s’est donné Lui-même comme Agneau expiatoire, afin que le miracle du Salut et de la libération puisse être réalisé. Si, dans l’Ancien Testament, le sang des brebis assure déjà protection, sécurité et vie, combien plus le sang de Jésus-Christ donnera-t-il à chacun vie, sécurité et protection!
Il est écrit dans Apocalypse 1.17-18: “Ne crains point! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort; et voici je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts”.
Ici, Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu, nous est présenté comme le Prince de la Vie, le Vainqueur de la mort et de l’enfer. Dès ce jour, nul n’a plus besoin d’être l’esclave du péché. Celui qui croit à l’expiation est justifié devant Dieu par la résurrection de Jésus-Christ. Qui donc peut mesurer combien de fois nous nous privons du secours lorsque nous ne nous tournons pas vers Lui, et que nous ne cherchons pas Dieu dans la prière.
Cher lecteur, peux-tu comprendre maintenant pourquoi Jésus-Christ a été appelé l’Agneau de Dieu? Il est notre réconciliation, car en Lui seul est le salut de Dieu, en Lui seul est la vie éternelle. C’est pourquoi Pierre dit dans Actes 4.12: “Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés”.
Cet exposé doit suffire à nous présenter la raison d’être de la mort expiatoire de Jésus-Christ, l’Agneau sacrifié. Que le Seigneur fidèle ouvre par Son Esprit les yeux spirituels de chacun, afin de pouvoir reconnaître en toute chose la délivrance, telle qu’elle nous est donnée par Dieu!
La vrai foi...
Jésus-Christ a beaucoup parlé de la foi. Les guérisons et les résurrections qu’Il accomplit, Il les rendit dépendantes de la foi. Dans Marc 5.36 nous lisons: “Ne crains pas, crois seulement”. Le Seigneur dit cette parole au chef de synagogue, dont la fille venait de mourir. Un miracle devait se produire et Celui qui opère les miracles était présent; néanmoins la foi était nécessaire afin que le miracle se réalisât. Il est écrit dans Marc 9.23: “Tout est possible à celui qui croit”. La promesse est faite à la foi de tout recevoir.
Dans Hébreux 11, cette véritable foi est décrite dans son application pratique. Tout ce que Dieu a donné en Christ ne devient réalité pour nous que si nous y croyons. La foi est la condition absolue pour que Dieu puisse agir dans notre vie.
Comment parvenons-nous à la foi dont parle Jésus? C’est la foi fondée uniquement sur la Parole de Dieu. Selon l’Ecriture Sainte il y a une seule foi. Nous lisons en effet dans Ephésiens 4.5 ce qui suit: “…un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême”.
Il n’est pas question ici d’une croyance à une dénomination religieuse, mais de la foi au Seigneur Jésus. N’a-t-Il pas dit Lui-même dans Jean 7.38-39: “Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui”.
Arrêtons-nous d’abord à la pensée exprimée par cette parole: “Celui qui croit en moi, comme dit l’Ecriture”. C’est là que se trouve la clé du mystère. Beaucoup croient en Jésus-Christ; oui, toute la chrétienté croit en Lui, mais chacun à sa manière, ou selon les prescriptions de sa dénomination chrétienne.
Beaucoup croient même que Jésus a été créé. Serait-ce le cas, alors il serait une créature et, comme telle, Il aurait Lui-même besoin de salut. Il ne pourrait en aucun cas être un Sauveur. Celui qui se fonde sur Proverbes 8.22-31 pour prétendre que Jésus-Christ est une créature, devrait prendre le temps de lire le livre des Proverbes, du premier au dernier chapitre, afin d’être mieux enseigné. Dans ce livre, le mot “sagesse” est rapporté plus de quarante fois. Chacun devrait considérer à quel propos cette parole est utilisée. Après avoir considéré cela, si quelqu’un prétend encore qu’il s’agit de Jésus, on ne peut plus lui être en aide. Il y a une preuve éclatante que le mot “sagesse” n’est pas attribué à Christ dans l’Ancien Testament, car si cela était, il paraîtrait que Satan lui-même était rempli de Christ.
En effet, il est dit de Satan, dans Ezéchiel 28.12: “Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté”. Satan était donc plein de sagesse. Si avec le mot de “sagesse”, il était fait allusion à Christ, alors Satan aurait eu Christ en lui! Accepter cela serait toutefois un blasphème. Celui qui accepte la pensée que Jésus-Christ est une créature, ne croit pas comme l’enseigne l’Ecriture.
Pour revenir au thème de la vraie foi, nous devons dire que seul celui qui croit en Jésus-Christ selon l’Ecriture, qui ne voit le Seigneur qu’à travers la Bible, possède la véritable foi. Seuls de tels hommes peuvent avoir l’assurance que des torrents du Saint-Esprit descendront sur eux. Dans notre temps beaucoup soupirent après un réveil et prient pour cela; cependant celui-ci ne peut avoir lieu que si notre foi est fondée sur Jésus-Christ selon les Ecritures. Dans les milieux chrétiens, toute l’organisation de L’Eglise est mue par la force humaine. Il n’y a que peu de traces de la puissance de Dieu. Bien que de nouvelles méthodes soient continuellement découvertes, l’aspiration profonde de nos coeurs reste insatisfaite. Les orateurs et évangélistes célèbres dispensent des bénédictions de courte durée. Un réveil authentique ne peut être introduit dans L’Eglise; il faut qu’il naisse, dans l’Eglise même, par une effusion du Saint-Esprit.
Dans Jean 14.12, il est écrit: “En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais”. Le Seigneur aurait-Il pu donner une promesse plus grande? Certainement, Il pensait ce qu’Il disait. Nous voulons mettre côte à côte les passages de Jean 7.38 et Jean 14.12 pour les considérer. Jésus dit: “Celui qui croit en moi, selon ce qu’a dit L’Ecriture…” (Darby) et “En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais…”.
Dans les deux passages, il est question de la foi en Jésus-Christ. L’apôtre Jacques écrit dans son épître, au chapitre 2, verset 17: “Il en est ainsi de la foi; si elle n’a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même”. Cette foi morte, consistant seulement en vains mots, est richement répandue partout. Quand donc les chrétiens réfléchiront-ils, et se décideront-ils à retourner à cette foi créée par Dieu selon l’Ecriture? Jacques va si loin qu’il s’exprime ainsi au verset 26: “Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les oeuvres est morte”. Il faut que ces paroles résonnent dans la chrétienté d’aujourd’hui comme un coup de tonnerre, car elle est enchaînée par ses formes et ses confessions de foi mortes, ne connaissant rien de la puissance de la foi et de l’oeuvre de Dieu. Par Sa Parole, Dieu continue à faire retentir son appel à travers l’humanité. Qui est disposé à écouter?
Les promesses données par Jésus sont encore valables aujourd’hui pour nous comme pour les premiers chrétiens, car Jésus a donné ses ordres une fois pour toutes par eux. Il a établi la base de la foi véritablement biblique. Nous en trouvons la confirmation dans les Actes des Apôtres. Ce que le Maître a fait, Ses disciples le font pareillement en Son Nom. De même que par la parole de Jésus des morts sont ressuscités, ainsi des morts se sont aussi levés par cette même parole prononcée par Ses disciples. Des malades ont été guéris par la parole du Seigneur, et par cette même parole prononcée par les disciples, des malades ont été guéris. Les promesses du Seigneur se sont réalisées dans l’Eglise primitive; ceux qui ont cru en Lui accomplissaient les mêmes signes et miracles que Lui. Par l’effusion du Saint-Esprit Dieu s’est révélé, au travers de son Eglise, par la variété des divers dons. Celui qui lit les Actes des Apôtres sera stupéfait de la puissance des oeuvres accomplies. Nous y trouvons la puissance du Saint-Esprit se répandant non seulement sur les douze apôtres, mais aussi sur l’Eglise entière. Relatons quelques faits.
Dans Actes 4.30, nous trouvons la première Eglise chrétienne en prière. Les paroles suivantes nous y sont rapportées: “…en étendant ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus”.
La première Eglise priait donc que Dieu honorât Sa Parole et étendît son bras pour accomplir des miracles et des guérisons. C’est ainsi que nous pouvons prier aujourd’hui, et le même Dieu agira de la même manière. Dans Actes 5.12, nous lisons: “Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres”. Le Seigneur avait exaucé la prière de l’Eglise et Sa promesse s’était réalisée. Dans Actes 5.15, il est dit: “… en sorte qu’on apportait les malades dans les rues et qu’on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu’un d’eux”. C’était prodigieux! L’ombre de Pierre suffisait pour libérer des personnes de leurs maladies. Quelle colossale puissance de Dieu devait reposer sur Pierre pour que son ombre suffît à faire expérimenter cette force divine! En fait, des fleuves d’eau vive coulaient en bénédiction pour une grande foule, comme Jésus l’avait dit. Nous lisons au verset 16 de ce chapitre: “La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs; et tous étaient guéris”. C’est un exemple d’une foi biblique authentique. De même qu’il est écrit que tous étaient guéris par Jésus-Christ (Luc 6.18-19), ainsi est-il également écrit dans Actes 5.16 que tous étaient guéris.
Nous trouvons les paroles suivantes dans Actes 6.8: “Etienne, plein de grâce et de puissance, faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple”. Nous rencontrons ici un homme n’appartenant pas au cercle des douze apôtres, mais qui était rempli de la même puissance spirituelle qu’eux. En tous temps, la même chose s’accomplit par ceux qui sont remplis du Saint-Esprit et qui sont appelés par Dieu à ce ministère. Nous voyons que l’évangéliste Philippe agissait aussi avec une grande bénédiction. Nous le lisons dans Actes 8.6-7: “Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu’elles apprirent et virent les miracles qu’il faisait. Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris”. Partout, dans les récits de l’Eglise primitive, où les oeuvres de ceux qui proclamèrent l’Evangile sont décrits, nous trouvons la même confirmation divine par des signes et des miracles, lesquels étaient la preuve de leur foi authentique; Dieu était avec eux pour confirmer Sa Parole.
Dans Actes 9.32-35, nous trouvons Pierre en voyage missionnaire. Il rencontre un homme paralysé depuis huit ans déjà. Il lui adresse ces paroles: “Enée, Jésus-Christ te guérit; lève-toi, et arrange ton lit. Et aussitôt il se leva”. Un sentiment de tristesse s’empare de nous lorsque nous comparons la chrétienté actuelle avec celle de la première Eglise.
Aujourd’hui, les prédicateurs persuadent les gens que c’est par la volonté de Dieu qu’ils sont malades. Oh! ces pauvres gens! Au lieu de dire la vérité et reconnaître qu’ils n’ont aucune foi, aucune puissance spirituelle, ils trompent ces malades qui passent si souvent déjà par de rudes épreuves, et ils leur retirent leur dernier espoir. Que l’on me cite donc un seul passage de la Bible dans lequel le Seigneur Jésus — ou l’un de ses disciples — aurait dit à un aveugle, un lépreux, un paralytique, ou à n’importe quel malade: “C’est la volonté de Dieu que tu sois ainsi!…”. Sur ce point précis, la chrétienté actuelle semble être dénaturée. Ces gens disent que la maladie vient de Dieu, et si quelqu’un est effectivement guéri, ils disent: “C’est l’oeuvre du diable!…”
Toutefois, c’est la volonté de Dieu de nous guérir; sinon Jésus, en accomplissant toutes Ses guérisons, aurait agi contre la volonté de Dieu! Mais il est dit de Lui dans Hébreux 10.9: “Voici, je viens pour faire ta volonté”. Si seulement je pouvais atteindre par ces lignes ceux qui soupirent après Dieu et sont vraiment prêts à obéir au Seigneur, à agir selon Sa volonté!!
Nous lisons dans Actes 14.3: “Ils restèrent cependant assez longtemps à Icone, parlant avec assurance, appuyés sur le Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce et permettait qu’il se fît par leurs mains des prodiges et des miracles”. Paul et Barnabas n’étaient pas comptés parmi les douze apôtres, et cependant ils étaient animés de la même foi en Jésus-Christ et remplis de la même puissance de l’Esprit. Ainsi les mêmes oeuvres accompagnaient leur ministère.
Dans Actes 14.8-11, nous trouvons le récit d’une guérison. Il est écrit au verset 9: “Il écoutait parler Paul. Et Paul, fixant les regards sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte: Lève-toi droit sur tes pieds. Et il se leva d’un bond et marcha”. Nous voyons également ici la confirmation de ce fait; c’est que toujours, quel que soit celui qui annonçait l’Evangile, le Seigneur Dieu attestait partout Sa Parole par des signes et des miracles. Voyons Actes 19.11: “Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient”.
Nous constatons que, dans les Actes des Apôtres, des choses plus grandes encore s’accomplirent que du temps de Jésus, car il ne nous est jamais rapporté auparavant que des malades aient été guéris par l’ombre d’un Pierre ou par les mouchoirs d’un Paul. Oh! combien Dieu est fidèle! Il fait au delà de ce qu’Il promet! Certainement que ceci était inclus dans Sa pensée lorsqu’Il parlait de “fleuves d’eau vive”… Puissent beaucoup soupirer après une réelle effusion du Saint-Esprit, avec tout ce que cela comporte, tel que cela nous est décrit dans les Actes des Apôtres!
Cher lecteur, discernes-tu que la vraie foi est accompagnée d’oeuvres? Jésus le dit et Jacques en parle dans son épître. Puisse Dieu être glorifié de la même manière par Son peuple en notre temps! Il est encore le même. Il est fidèle. Si nous croyons comme les premiers chrétiens, si nous enseignons et si nous prions comme eux, si nous sommes remplis de la puissance du Saint-Esprit comme eux, alors certainement les mêmes choses s’accompliront de nos jours. La garantie nous en est donnée dans Hébreux 13.8: “Jésus-Christ est le même hier, et aujourd’hui, et éternellement”.
Le mot “hier” se rapporte au passé; “aujourd’hui” au présent, et “éternellement” au futur. Nous pouvons dire véritablement avec le poète: “Tel que Tu as été dès avant les temps, ainsi demeures-tu à toujours…”. A l’occasion même où Jésus donna l’ordre d’évangéliser, Il parla aussi de la prière pour les malades. Marc 16.15 dit: “Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création”. Beaucoup croient ces paroles… malheureusement seulement avec leur intelligence, car s’ils croyaient vraiment de leur coeur, ils ne nieraient point la Parole prononcée par Jésus au verset 17, et qui fait partie de l’ordre missionnaire. Il y est dit: “Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru…”. Nous avons remarqué, au cours de cet exposé, combien la foi est primordiale. Au verset 18, nous lisons: “…ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris”. A la lumière de cette parole, nous pouvons distinguer celui qui a réellement la foi de celui qui dit l’avoir, ainsi que celui qui est appelé de Dieu de celui qui est appelé des hommes. Celui qui est appelé par Jésus-Christ en vue d’annoncer l’Evangile doit savoir que la prière pour les malades est incluse dans cette vocation. C’est ce qui ressort de l’appel missionnaire de Marc 16, ainsi que de la mise en pratique dans les Actes des Apôtres. Nous ne devons pas oublier que les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. Paul écrit dans Romains 11.29: “Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel”. C’est pour cela que nul n’a le droit de dire que Dieu a retiré les dons de Son Eglise. Qui devons-nous croire? Les hommes trompeurs, ou le Dieu de vérité? Nous lisons encore dans Marc 16.20: “Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la Parole par les miracles qui l’accompagnaient”.
Puisse le Seigneur nous faire grâce aujourd’hui encore et qu’il trouve dans notre pays des serviteurs prêts à annoncer l’Evangile selon le modèle biblique. Si nous le Lui demandons, Il nous exaucera certainement, car Il dit dans Matthieu 10.1: “Il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité”. Nous avons là l’exemple de la tâche attribuée à ceux qui sont appelés par Jésus Lui-même.
Dans Matthieu 10.7-8, nous trouvons encore mieux décrit de quelle manière doit être annoncé l’Evangile. Il est écrit: “Allez, prêchez, et dites: le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement”. Après avoir d’abord envoyé douze disciples, le Seigneur en envoya encore soixante-dix avec une mission identique. Celui qui veut en savoir davantage quant aux dons de l’Esprit peut lire 1 Corinthiens 12 à 14. Nous n’avons fait qu’effleurer brièvement un des neuf dons; toutefois, ils sont tous mentionnés distinctement dans 1 Corinthiens 12.4-11. Chacun peut ainsi constater que la plénitude des dons est attribuée à l’Eglise par l’effusion du Saint-Esprit. Les dons subsisteront aussi longtemps que l’Eglise demeurera sur terre. Celui qui connaît la Bible sait que l’ère de l’Eglise a débuté avec l’effusion du Saint-Esprit et s’achèvera avec le retour de Jésus-Christ. A l’instant de l’enlèvement de l’Eglise, ce qui est imparfait prend fin, parce que la perfection est arrivée. Cependant, aussi longtemps que l’Eglise est sur terre, Dieu agit par son Esprit et par les dons de l’Esprit au sein de Son Eglise.
Paul lui-même voit dans les signes et miracles opérés par ses mains l’attestation de sa mission divine. Nous le lisons dans 2 Corinthiens 12.12: “Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles”. Ne devrions-nous pas appliquer aussi de nos jours le modèle biblique pour vérifier l’authenticité de notre foi? Paul exhorte l’église de Corinthe à s’éprouver elle-même, à analyser sa foi. Nous le lisons dans 2 Corinthiens 13.5: “Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes”. La confirmation de Dieu, par des signes et des miracles, faisait tout simplement partie intégrante de la proclamation de l’Evangile. Nous le trouvons dans Hébreux 2.4: “Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit”. Paul parle aussi de l’esprit de foi, dans 2 Corinthiens 4.13: “Et comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans cette parole de l’Ecriture: j’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé! Nous aussi nous croyons, et c’est pour cela que nous parlons…”. La vraie foi ne peut être suscitée que lorsque le prédicateur lui-même croit à la Parole de Dieu. Dans tous les cas, il s’agit toujours de la foi opérée par l’Esprit, qui vient de la Parole de Dieu. Plus loin il est écrit dans 1 Corinthiens 2.4: “… et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu”. Nous constatons combien Paul attachait d’importance à voir l’Eglise vraiment fondée sur la puissance de Dieu; c’est pour cela qu’il dit avoir prêché dans une démonstration de l’Esprit et de puissance spirituelle. Paul se voit appelé et confirmé par Dieu dans ce ministère. Il peut, de ce fait, répondre avec une pleine assurance à ceux qui le jugent. Il écrit aux Corinthiens (1,4.19-20): “Mais j’irai bientôt chez vous, si c’est la volonté du Seigneur, et je connaîtrai, non les paroles, mais la puissance de ceux qui se sont enflés. Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance”.
Qu’écrirait-il aujourd’hui à chacune des églises? J’ose même affirmer que Paul ne serait approuvé d’aucune des communautés actuelles s’il revenait avec l’Evangile authentique, l’original. Représentez-vous la réaction que susciterait actuellement le récit de ce que Dieu put faire par lui, tel que nous le trouvons écrit dans Actes 15.12: “Toute l’assemblée garda le silence, et l’on écouta Barnabas et Paul, qui racontèrent tous les miracles et les prodiges que Dieu avait faits par eux au milieu des païens”.
Que se passerait-il si Paul parlait aujourd’hui, dans une église ou dans une communauté, des multiples guérisons et résurrections de morts? C’est impensable, parce que, aujourd’hui, de telles choses ne sont plus attendues de Dieu. Que diraient en effet d’un tel exposé les soi-disant conducteurs spirituels? Avec un esprit critique et des paroles acerbes, ils déclareraient que Paul est un perturbateur. Ils le bafoueraient, l’appelant orgueilleux, entêté, le rejetant comme le furent en tous temps tous les vrais serviteurs de Dieu.
Je m’adresse ici à eux tous, les priant de relire la Bible et de reconsidérer les promesses que le Seigneur a données par elle à Son Eglise. C’est encore temps de grâce, aussi bien chacun peut-il encore se joindre au véritable enseignement, et acquérir la vraie foi!
Dès le début, le Seigneur eut Ses serviteurs fidèles, dont le ministère était confirmé par des signes et des miracles, et plus particulièrement par des guérisons. Pensons seulement à l’un des derniers, le directeur de fabrique de Solingen, Hermann Zeiss, qui fut repris par le Seigneur il y a quelques années. J’eus le privilège de l’entendre trois fois. Nous pouvons dire que, par son ministère, des milliers ont trouvé le chemin conduisant à Christ, bien qu’il n’ait été ni prédicateur, ni théologien. Ses réunions comptaient des dizaines de milliers d’auditeurs, dans le pays comme à l’étranger. Dieu a pu faire davantage, en peu d’années et par le moyen de ce serviteur, que dans une génération entière par des organisations pourvues de pasteurs en grand nombre. Le secret d’Hermann Zeiss, lequel n’était pas à plein temps dans le ministère, mais annonçait dans ses heures libres la Parole de Dieu, à côté de sa profession, consistait dans sa foi en la Parole de Dieu, telle qu’elle est écrite.
Puisque Jésus-Christ est le même, non seulement il agissait au milieu de son église dans le passé, mais Il le fait aussi dans le temps présent.
Christ le Médiateur
Maintenant, nous voulons examiner Christ en tant que Médiateur. Ce sujet concerne directement le Salut; il est en relation avec ce que nous avons vu précédemment. Ici non plus, Christ ne nous est pas décrit comme étant une deuxième Personne au sein de la Divinité, mais comme un homme à côté de Dieu, un Fils à côté du Père. Il est écrit dans 1 Timothée 2.5: “Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous”.
Ce verset parle d’un seul Dieu. Cela est très important; particulièrement pour ceux qui font du seul Dieu trois Personnes. Nous voyons ici Jésus-Christ décrit comme homme. Il est présenté comme le Médiateur se donnant Lui-même comme prix de rachat. Il est donc Libérateur et Médiateur en une seule Personne. Il se tient comme intermédiaire entre Dieu et les hommes. En Lui, Dieu doit être réconcilié et uni avec l’humanité. Nous nous approchons encore davantage de cette pensée dans Actes 7.38: “C’est lui qui, lors de l’assemblée au désert, étant avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner”. Dans ce verset, Moïse nous est montré dans sa fonction de médiateur. Il reçoit de Dieu et transmet aux hommes ce qu’il a reçu. Il est donc un médiateur. De même, Christ est le Médiateur du Nouveau Testament. Il reçoit et partage avec nous.
Ce que nous entrevoyons partiellement dans les Prophètes nous est donné pleinement en Christ, comme l’apôtre Paul le dit dans Colossiens 2.9: “Car en lui habite corporellement toute le plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui…”.
N’est-ce pas merveilleux? Dieu se révèle à l’humanité en Jésus-Christ. Il veut offrir à l’humanité Sa vie, Son Esprit, Ses bénédictions, oui, Lui-même avec tout ce qu’Il est et tout ce qu’Il possède. Ceci s’opère par Christ qui est le Médiateur. En Lui, l’humanité est comblée de bénédictions par Dieu.
Nos péchés sont pardonnés, notre dette a été payée. Il est écrit dans Galates 3.20: “Or, le médiateur n’est pas médiateur d’un seul, tandis que Dieu est un seul”.
Peut-il encore être écrit plus clairement que Dieu est UNIQUE?
Le Médiateur, par contre, n’est pas seulement présent à cause d’un seul, mais il est là pour plusieurs, pour représenter tous ceux qui désirent s’approcher de Dieu. C’est pourquoi Jésus dit: “Nul ne vient au Père que par moi” (Jean 14.6). Et il est écrit dans Hébreux 8.6: “Mais maintenant il a obtenu un ministère d’autant supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses”.
Dans cette parole, Christ nous est présenté comme médiateur de la nouvelle alliance, tout comme Moïse dans l’Ancien Testament exerçait le ministère de médiateur. Par cela nous avons à nouveau la confirmation que Dieu a tout donné à l’Eglise du Nouveau Testament par Jésus-Christ.
Nous lisons dans Hébreux 12.24: “… de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel”. Dans toutes ces paroles, nous trouvons Jésus-Christ comme Médiateur entre Dieu et l’humanité. Il est l’unique Médiateur.
a) Jésus-Christ, le Souverain Sacrificateur.
Le ministère du Souverain sacrificateur a bien des points communs avec le ministère du Médiateur et la tâche de l’Agneau expiatoire. Là également, Christ est décrit comme homme à côté de Dieu, en ceci qu’il présente comme Souverain sacrificateur le sacrifice éternellement valable. Nous lisons dans Hébreux 9.7: “… dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour Lui-même et pour les péchés du peuple”. La tâche du Souverain sacrificateur nous est montrée ici. Il entre dans le lieu Très Saint avec le sang du sacrifice pour accomplir l’expiation devant Dieu. C’est pourquoi Christ, qui est entré une fois pour toutes dans le lieu Très-Saint, est appelé le Souverain sacrificateur. Hébreux 9.11-12 dit: “Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir… Il est entré une fois pour toutes dans le lieu Très-Saint,… avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle”. Dans ces mots, nous trouvons la réelle portée de cet acte. Christ, le Souverain sacrificateur, pénètre avec Son propre Sang dans le sanctuaire céleste. Il opère une véritable expiation. Comme nous l’avons lu, c’est une délivrance d’une portée éternelle.
Nous pouvons nous adresser à Lui en toute confiance, car Lui seul peut pardonner les péchés. Il est le véritable Souverain sacrificateur, versant Son propre Sang.
Ne t’adresse donc plus aux hommes qui promettent beaucoup, mais qui ont eux-même besoin de délivrance. Ils veulent pardonner aux autres et cependant ils ont eux-mêmes besoin d’implorer le pardon. Tourne-toi directement vers Jésus-Christ, lequel t’a déjà pardonné tes péchés.
Nous lisons dans Hébreux 9.14 ce qui suit: “…combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant!”. En effet, même notre conscience est purifiée.
Notre sentiment de culpabilité, qui nous amène presque à désespérer, nos manquements qui nous préoccupent, oui tout disparaît lorsque nous nous adressons à Jésus-Christ, et acceptons l’expiation pour nous-mêmes. Car nous sommes libérés de toute culpabilité par le sang de Jésus-Christ, parce qu’il mourut pour nous à Golgotha. Pour nous aussi, le chemin est maintenant libre pour pénétrer dans le sanctuaire céleste par la foi.
A ce propos, nous lisons dans Hébreux 10.19-23: “Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire… approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi… Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle”. C’est vraiment merveilleux! Le Seigneur a donné la promesse. Il l’a aussi accomplie.
Il est dit de Lui qu’Il est fidèle. Il tient ce qu’Il promet.
Nous pouvons nous écrier avec le poète: “Les cieux passeront plutôt que Ta Parole ne me trompe!”.
Peux-tu discerner maintenant, cher lecteur, que Christ est l’Agneau expiatoire, le Médiateur et le Souverain sacrificateur? En Lui nous sommes reliés directement à Dieu.
b) Christ, l’Avocat.
Dans son ministère d’avocat, Christ nous est également dépeint comme homme, à côté de Dieu. Dans les quatre Evangiles, nous trouvons Christ présenté comme homme à côté de Dieu et comme Fils à côté du Père.
Toutefois, c’est toujours afin d’accomplir le plan du Salut divin.
Dans l’Ancien Testament, des prophètes s’interposent souvent en défenseurs du peuple. Ce ministère est particulièrement prononcé chez Moïse. Nous lisons dans Exode 32.9: “L’Eternel dit à Moïse: Je vois que ce peuple est un peuple au cou raide. Maintenant laisse-moi; ma colère va s’enflammer contre eux, et je les consumerai… Moïse implora l’Eternel, son Dieu…”. — Moïse s’interpose entre Dieu et le peuple.
Il ne donne pas seulement la loi et les commandements de la part de Dieu, mais il se fait l’avocat de ce peuple désobéissant. Sa compassion et sa pitié, oui, son amour véritable pour le peuple de Dieu l’amène à une importante décision, comme nous le lisons dans Exode 32.32: “Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit”.
Nous voulons ici déjà tirer le parallèle avec Christ. Combien de fois n’est-il pas obligé d’être notre Avocat, parce que nous sommes si désobéissants et têtus. Sa miséricorde et ses compassions le poussent à s’interposer en notre faveur et Son Sang parle pour nous, comme l’a fait aussi Moïse pour le peuple. Il était une préfiguration de Christ.
Il était prêt à donner sa propre vie pour le peuple. Cependant Dieu lui répondit dans Exode 32.33: “C’est celui qui a péché contre moi que j’effacerai de mon livre”.
C’est une parole très sérieuse. Même si nos noms sont inscrits dans le livre de vie, ils peuvent être effacés si nous sommes désobéissants.
Jésus-Christ l’a dit Lui-même dans Apocalypse 3.5: “Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges”.
Ma prière est celle-ci: Que Dieu donne à tous la force de vaincre!
Dans Job 33.23-24, il est écrit: “Mais s’il se trouve pour lui un ange intercesseur, un d’entre les mille qui annoncent à l’homme la voie qu’il doit suivre, Dieu a compassion de lui et dit à l’ange: délivre-le afin qu’il ne descende pas dans la fosse; j’ai trouvé une rançon!”
Nous voyons donc que l’acquittement, comme l’audience du défenseur, ne peuvent avoir lieu que sur la base d’une expiation. Job dit encore de cet homme, aux versets 26-28: “Il adresse à Dieu sa prière; et Dieu lui est propice, lui laisse voir sa face avec joie, et lui rend son innocence. Il chante devant les hommes et dit: J’ai péché, j’ai violé la justice, et je n’ai pas été puni comme je le méritais; Dieu a délivré mon âme… et ma vie s’épanouit à la lumière”.
Dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ nous est présenté comme Avocat auprès du Père. C’est dans 1 Jean 2.17 qu’il est dit: “Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier”.
Nous devons aussi reconnaître que nous sommes indignes, que nous avons fait ce qui déplaît à Dieu; néanmoins Jésus-Christ intercède pour nous, si nous confessons notre culpabilité devant Lui et implorons Sa grâce.
Remarquez qu’il y a un seul Avocat, Jésus-Christ, exactement comme il n’y a qu’un Sauveur et qu’un salut. Dans aucun passage de la Bible nous ne voyons un avocat venir auprès de Jésus-Christ, le grand Avocat.
L’idée que plusieurs peuvent intervenir pour notre défense est une invention entièrement humaine et une tromperie. Jésus-Christ est seul l’Agneau expiatoire. Nul autre que lui ne s’est offert en sacrifice pour nous, et c’est pourquoi nous n’avons pas le droit de nous adresser à quelqu’un d’autre qu’à Lui-même. Jésus-Christ seul est le Médiateur. Par Lui nous sommes réconciliés avec Dieu.
Il est l’unique garantie de notre salut. Jésus-Christ est l’unique Souverain sacrificateur entré dans le sanctuaire céleste avec son propre Sang pour réaliser le seul salut éternellement valable. Ainsi, en ce qui concerne notre salut, nous ne pouvons nous adresser qu’à Lui. Jésus-Christ est le seul Avocat.
Celui qui Lui confesse ses péchés, et se repent sincèrement, peut alors compter sur Son intercession pour être justifié devant Dieu. Hors de Lui, il n’y a point d’avocats.
C’est dans Son ministère d’avocat qu’Etienne vit Jésus-Christ à côté de Dieu. Actes 7.56 nous dit: “Voici, je vois les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu”. Etienne vit la gloire de Dieu et Jésus à la droite de la Majesté. Jusqu’à la fin du temps de la grâce, Jésus exerce ce ministère, puis ensuite, quand tout aura été achevé, alors le Fils Lui-même sera soumis au Père.
Alors Dieu sera à nouveau tout en tous (1 Cor. 15.24-28).
L'unité du Pére et du Fils...
Nous voulons examiner maintenant quelques passages bibliques du Nouveau Testament, nous montrant que le Père et le Fils ne sont qu’une seule Personne. Nous commencerons par cette parole prononcée par Jésus Lui-même dans Jean 10.30: “Moi et le Père nous sommes un”. Remarquez bien, Jésus ne dit pas “Moi et le Père sommes unis”, mais bien: “Moi et le Père ne sommes qu’un”. Certains peuvent objecter que c’est comme pour le mariage, quand il est écrit: “les deux deviendront une seule chair”. Dans ce cas, nous pouvons dire que l’homme et la femme sont véritablement un. Mais l’homme est une personne en soi, et la femme est aussi une personne en soi. Ceci ne peut cependant pas être dit du Père et du Fils. L’union entre l’homme et sa femme est une chose tout à fait différente de l’unité entre le Père et le Fils. Nous voulons le démontrer par un exemple. Pourrions-nous trouver dans le monde entier un mari qui puisse dire: “Celui qui me voit, voit ma femme”? ou une femme qui puisse dire: “Celui qui me voit, voit mon mari”? —
Mais Jésus dit, dans Jean 14.9: “Celui qui m’a vu a vu le Père!”. — Un homme et une femme sont deux individus distincts, d’origine différente, qui s’unissent sur cette terre en vue du mariage. Père et Fils, par contre, sont deux révélations du Dieu unique. C’est pour cela que Jésus peut aussi dire: “Celui qui m’a vu a vu le Père!”.
Examinons donc Jean 14 de plus près, car le Seigneur fait précisément allusion à ce mystère dans ce chapitre. Il s’est servi d’images et de paraboles pour parler aux hommes. Cependant, un de ses disciples voulut aller au fond des choses. Il savait que la réalité devait être cachée derrière les paraboles et les images employées par le Seigneur Jésus. Philippe s’adressa à Jésus pour obtenir quelque clarté à ce sujet, et il reçut cette merveilleuse réponse. Toi aussi, cher lecteur, tu recevras la même réponse, si tu questionnes Jésus. Dans Jean 14.6, le Sauveur dit à Thomas ce qui suit: “Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi”. Quelle merveilleuse réponse! Jésus ajoute ensuite, au verset 7: “Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu”.
— Oui, cher lecteur, c’est bien cela! Celui qui connaît réellement Jésus, voit en Lui le Père. Ici, le Sauveur ne parle plus en paraboles, mais par des mots sans équivoque. Jésus donne à ses disciples une réponse claire à une question précise. Celui qui cherche à être éclairé au sujet de ce grand mystère, et s’adresse au même Sauveur que Thomas, recevra aussi la même réponse. Jésus devait dire: “Si vous me connaissiez!” car c’est là que se trouvait la difficulté. La plupart ne connaissent Jésus que selon la chair, mais non selon l’Esprit. Seuls leurs yeux terrestres sont ouverts et ils font des parallèles selon leur logique humaine à propos de choses qui ne peuvent être révélées que par l’Esprit de Dieu. Ce qui est terrestre peut être expliqué par le raisonnement humain, mais les choses spirituelles doivent être jugées spirituellement.
Dans Luc 10.21, il est écrit: “Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants”. Nous voyons par ces paroles que toutes ces choses demeurent cachées à ceux qui se croient sages et assez forts pour sonder les mystères divins par le moyen de leur intelligence. Par contre, l’Esprit de Dieu les révèle aux humbles. Personne ne peut se glorifier devant Dieu. Tout n’est que grâce et miséricorde.
Dans Luc 10.22, il est dit: “Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler”. Ne passons pas trop hâtivement sur de telles paroles, car s’il est écrit: “Personne ne connaît le Fils”, c’est la vérité. Mais il y a ensuite cette phrase consolante “… et celui à qui le Fils veut le révéler”. Donc nul ne peut connaître le mystère de Dieu par ses propres moyens, il faut qu’il le lui soit révélé. Toi de même, cher lecteur, tu ne peux voir le Père en Jésus-Christ, à moins de recevoir la révélation de ce mystère par le Saint-Esprit. Nous avons lu dans Luc 10.22: “… et celui à qui le Fils veut le révéler”.
Il appartient donc à Jésus de juger s’il peut nous communiquer cette révélation. C’est Lui qui sonde nos coeurs. Il connaît notre aspiration. Que Sa volonté envers toi puisse être aussi, cher lecteur, de te montrer le Père. Si tu es prêt à accepter cette révélation, Lui-même est certainement prêt à te la donner. Si tu as le profond désir de recevoir toute la lumière à ce sujet, Il te la donnera certainement. Il n’est guère possible, dans ce court exposé, de relater en détail tout ce qui concerne cette révélation divine. Cependant béni soit l’homme auquel le Seigneur peut véritablement se confier.
Nous l’avons vu, ce mystère ne peut être sondé au moyen de l’intelligence. Aucun conseil, qu’il soit d’Anciens ou autre, n’a le pouvoir d’en décider. Cela ne peut être révélé que par Jésus-Christ seul. Je prie le lecteur de noter qu’il n’est pas dit ceci: “le Père révélera le Fils”. Il est seulement écrit, en rapport avec le Père: “… et celui à qui le Fils veut le révéler”. Ainsi nous voyons clairement que le Fils est révélé, alors que le Père est caché dans le Fils.
Retournons maintenant à Jean 14.8. Nous trouvons Philippe se joignant à la conversation entre Jésus et Thomas. Il a entendu les paroles du Maître: “Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu”. Cette déclaration du Seigneur Jésus était stupéfiante pour Philippe. Il voulait être éclairé par le Seigneur et, parce qu’il n’avait pas encore reconnu le Père en Jésus, il dit: “Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit”. Pour pouvoir être satisfait, Philippe voulait à tout prix connaître le mystère du Père. Cher lecteur, as-tu pensé un seul instant que les disciples avaient déjà marché si longuement en compagnie de Jésus? Au milieu d’eux, Il avait pardonné aux hommes leurs péchés, guéri leurs maladies, donné du pain aux affamés, et apaisé la tempête. Au cours des années vécues à côté de Jésus, les disciples avaient eu à tant de reprises l’occasion d’apprendre à connaître leur Maître, non seulement comme homme, mais aussi comme Dieu. Et pourtant, ils ne L’ont pas reconnu… Et toi, cher lecteur, as-tu vraiment reconnu Jésus?
Peut-être, dans ta vie, au sein de ta famille ou dans ton église s’est-Il révélé de la même manière qu’aux disciples. Tu peux être converti, né de nouveau, baptisé du Saint-Esprit, mais au point où nous en sommes, la question que nous aimerions te poser est celle-ci: “As-tu véritablement reconnu Jésus-Christ?”. — Si ce n’est pas le cas, dis alors avec Philippe: “Seigneur, montre-nous le Père!”. — Jésus lui avait alors répondu: “Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas reconnu, Philippe?”. — Il est particulièrement significatif que Philippe demande à voir le Père, et que Jésus lui réponde en se rapportant à Lui-même: “Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas reconnu?”.
Vois-tu, cher lecteur, de quoi il s’agit? Le Seigneur Jésus ne parle ici ni en parabole, ni dans un langage imagé, mais Il prononce des paroles directes et puissantes: “Celui qui me voit a vu le Père!”. Il va si loin qu’il fait ce léger reproche à Philippe: “Comment dis-tu: Montre-nous le Père?”.
Après de telles paroles, tout commentaire est superflu. Celui qui croit, le comprendra; quant à celui qui ne croit pas, il ne pourra le saisir. Nous voyons donc très clairement que le Père s’est révélé dans le Fils comme tous les prophètes l’avaient prophétisé à l’avance. Chacun devrait être frappé de constater que le Seigneur Jésus n’emploie pas un langage imagé lorsqu’il dit: “Celui qui m’a vu a vu le Père”, ou: “Moi et le Père sommes un”.
Il est écrit dans Jean 14.10: “Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi?… Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi”.
La réalité de l’unité divine entre le Père et le Fils nous est aussi montrée dans Esaïe 9.5 lorsqu’il est dit, en rapport avec le Fils: “… On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la Paix”.
Qui s’étonne encore de ce que le Fils dit: “Celui qui m’a vu a vu le Père”? Qui donc peut saisir ce mystère, lequel est pourtant la vérité?… Le Père est apparu dans le Fils; loué soit son Nom glorieux, d’âge en âge!
Nous devons être attentifs au fait que le Seigneur Jésus a exhorté ses disciples à croire ce qu’Il leur disait. Dans Jean 14.11, Il leur dit: “Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi”. Actuellement, c’est par les mêmes mots que le Seigneur enjoint encore à ses disciples de croire à cette réalité. Ici, dans le chapitre 14 de l’Evangile de Jean, le Seigneur donne aussi la promesse du Saint-Esprit, qui a pour fonction de conduire chaque croyant dans toute la vérité. Au verset 20, Il dit: “En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous”. Et le Seigneur dit encore au sujet du Saint-Esprit, au verset 26: “Mais le Consolateur… vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit”. Les paroles du Seigneur Jésus n’ont pris leur réelle signification qu’au moment de l’effusion du Saint-Esprit. Car c’est bien à ce jour-là que Jésus fait allusion au verset 20: “En ce jour-là, vous connaîtrez…”. Oui, par le Saint-Esprit, tout ce qui manque de clarté s’éclaire, et ce qui était caché est dévoilé. Paul, le fidèle serviteur de Dieu nous dit dans 1 Corinthiens 2.10: “Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu”. Pour comprendre les profondeurs de Dieu, nous devons aussi être remplis du Saint-Esprit, afin que ce mystère divin nous soit révélé. Au même chapitre, Paul dit au verset 12: “Nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce”.
Cher lecteur, toi aussi, tu devrais reconnaître ce qui t’a été accordé par Dieu. Toute la plénitude de Dieu nous a été donnée en Jésus-Christ, car en Lui toute la plénitude de Dieu est venue à nous sous une forme visible, dans un corps.
Nous le lisons dans Colossiens 2.9-10: “Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité”. C’était aussi une réalité pour Paul. Dans Colossiens 2.2-3, nous trouvons ces paroles: “… afin qu’ils aient le coeur rempli de consolation, qu’ils soient unis dans la charité, et enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science”.
Qui peut mesurer toute la valeur de ce passage biblique? Au temps de Paul, seul l’enseignement d’un Dieu unique était apporté, et c’est pourquoi il dit, en rapport avec Christ, dans Romains 9.5: “… et desquels, selon la chair, est issu le Christ, qui est sur toutes choses Dieu béni éternellement. Amen!” (Darby). Cette unité entre le Père et le Fils nous est encore soulignée dans 1 Jean 5.20: “Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle”.
Nous devons prendre garde au fait que Jean ne parle pas de Christ comme d’un Dieu existant à côté d’un deuxième, mais qu’Il confesse franchement: “Celui-ci est le Dieu véritable!”. — Suit en outre une exhortation significative: “Petits enfants, gardez-vous des idoles”. Nous savons que les expressions de “trinité” et de “triple” ou de “un Dieu en trois personnes” n’apparaissent en aucun endroit de la Bible. L’exhortation de Jean n’a pas été prise en considération, et l’on a fait plusieurs dieux du Dieu unique. Pourtant, aussi bien dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament l’Ecriture Sainte ne connaît qu’un seul Dieu véritable et éternel.
Ce Dieu s’est révélé comme Père dans le Nouveau Testament. Il s’est révélé Lui-même dans le Fils et c’est encore Lui-même qui s’est révélé par le Saint-Esprit. Et, pour cette raison, l’histoire du salut est répartie en trois âges — le temps du Père, “Dieu au-dessus de nous” — le temps du Fils,“Dieu avec nous” — le temps du Saint-Esprit, “Dieu en nous”. Il est le même Dieu, tout en tous. C’est ici le témoignage des Saintes Ecritures.
Que celui à qui Dieu accorde la grâce de recevoir cet enseignement dans la foi, n’oublie jamais de Lui exprimer toute sa reconnaissance.
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Bien qu’il soit déjà précisé dans l’Ancien Testament Qui est Jésus-Christ, peu nombreux sont ceux auxquels il a été accordé le privilège de plonger les regards dans ce mystère. Pourtant l’Ecriture est claire, mais les hommes ne lisent que superficiellement, et c’est à eux que s’adresse la parole d’Esaïe 29.11: “Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant: Lis donc cela! Et qui répond: Je ne le puis, car il est cacheté!”. Si, par le moyen de la lecture seule, les mystères étaient dévoilés, il n’y aurait pas autant d’ignorance. Néanmoins, la révélation par le Saint-Esprit est nécessaire pour la compréhension de la Parole. Dans Esaïe 28, il est dit: “A qui veut-on enseigner la sagesse? A qui veut-on donner des leçons? Est-ce à des enfants qui viennent d’être sevrés?…”. Et au verset 10: “Car c’est précepte sur précepte, règle sur règle, un peu ici, un peu là,…”.
N’est-ce pas la caractéristique de notre époque? Tout est entrepris, sauf ce que Dieu ordonne de faire. Chacun agit à sa guise ou selon la direction de sa dénomination religieuse. Personne n’a le courage de se laisser guider par l’enseignement véritable de Dieu, tel que la Bible nous l’apporte. L’humanité est enlacée par toutes sortes de dogmes et d’enseignements d’hommes, et toujours de nouvelles organisations religieuses prennent naissance, bien que nous en ayons déjà des centaines. Mais en réalité, celui qui ne se tient pas exactement à l’enseignement biblique trompe son prochain et se trompe lui-même pour l’Eternité.
Le Seigneur dit dans Esaïe 28.12: “Mais ils n’ont point voulu écouter!”. — Puisse pourtant le lecteur de ces lignes appartenir à ceux qui reçoivent la Parole et agissent en conséquence.