A la lumiére des Saintes Ecritures...

A la lumiére des Saintes Ecritures...

Méditations...


Dans les mains du divin Potier...

 

 

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Lisons: Jér.18 : 2/4 et Rm.9/21

 

« Lève toi, descends dans la maison du potier; Et là, je te ferai entendre mes paroles. Je descendis dans la maison du potier, Et voici qu’il faisait un ouvrage sur le tour. Le vase qu’il faisait fut manqué, Comme il arrive avec l’argile dans la main du potier, Il en refit un autre vase, Tel qu’il trouva bon de le faire. »

 

« Le potier n’est il pas maître de l’argile, pour faire avec la même pâte un vase destiné à l’honneur et un vase destiné au mépris ? »

 

Le potier, un artisan par excellence, s’affaire sur son tour. Le tour est actionné par les pieds qui appuient sur les pédales pour entraîner en rotation l’argile et ainsi la façonner. Comme il est dit dans Jérémie le potier, devra peut être recommencer son ouvrage afin d’obtenir ce qu’il souhaite.

Le chrétien pour être utile au Seigneur et au corps de Christ devra permettre à Dieu, le Divin Potier, de prendre tout le temps qui sera nécessaire pour le façonner (à son image). Sommes nous prêt à dire comme se cantique « Seigneur tu es le potier je suis l’argile, brise moi façonne moi… ».

 

 

Le potier ne touche jamais l’argile sans avoir préalablement plongé ses mains dans l’eau; or la Parole de Dieu fait référence à elle-même comme une eau qui lave et qui purifie. C’est avec les mains humidifiées par cette eau que vient vers nous le Divin Potier de nos vies. C’est dans la mesure où nous écoutons et mettons en pratique la Parole que le Maître peut façonner ce vase qui est destiné à être un vase d’honneur. Mais la réalisation de ce vase passe par deux étapes de finition: le séchage et la cuisson.

 

 

Le séchage: la patience

 

 

Chaque poterie reste longtemps sur l’étagère du séchage, et si le séchage est trop rapide elle se fend. Considérons Moïse à 40 ans il va vers ses frères et pense qu’ils comprendront qu’il est le libérateur promis. Il tue un garde égyptien qui maltraite un des siens. Mais «le vase» n’était pas sec; Dieu le mettra à l’écart pendant quarante ans derrière les troupeaux de Jéthro. Enfin à l’âge de 80 ans, Moïse est prêt à être utilisé. Et l’on peut dire que Moïse a «séché» quarante ans sur l’étagère de Dieu. Ne nous impatientons pas quand il nous semble que les choses ne vont pas aussi vite que nous le voudrions; Dieu tient notre vie dans ses mains, et son temps est toujours le meilleur pour nous la Bible nous dit en Es 55/8 : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies. » La patience n’est peut être pas notre vertu principale et le Seigneur veut nous l’apprendre.

 

 

La cuisson: l'épreuve

 

 

La cuisson, sans cuisson il n’y à pas de solidité dans l’œuvre, il n’y a pas de vie réussie sans le feu de l’adversité, la fournaise de l’épreuve. C’est en sortant de ce four que le vase chef d’œuvre du Divin Potier fait sa joie et sa fierté. C’est après être passé dans la fournaise de l’épreuve que Job pourra dire « Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant mon œil te voit »(Job 42/5)

 

Soyons prêt mes amis à reconnaître au divin Potier le droit de nous façonner comme bon lui semble (Rm 9/21). Ne l’assaillons pas de questions de pourquoi de plaintes parce que notre vie n’est pas comme nous le voulons, le Divin Potier travaille à faire de nous des vases d’honneur, mais il nous faut : comprendre que cela ne peut pas se faire sans souffrances.

Paul écrivait en Rm 8/18« J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous ».Considérons, Jésus qui en vue de la gloire qui lui était réservée à méprisé l’ignominie.

Le serviteur n’est pas plus grand que le Maître, il devra passer par où Il est passé, c’est un chemin étroit périlleux escarpé sur lequel on peut y voir l’empreinte des pas de Jésus et les traces de son sang. Mais à celui qui marchera à sa suite Jésus dira: « C’est bien bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître. »


28/08/2013
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Le baptéme biblique...

 

 

 

 

Nous recevons régulièrement des questions au sujet du baptême, exemples:

 


Je n'étais pas mariée lors de la naissance de mon enfant, le baptême lui a été refusé. Maintenant que je suis mariée puis-je le faire baptiser ?

 


Est-il nécessaire d'être baptisé pour être sauvé ?
Qui peut être baptisé ? Comment ?

Sans faire une trop longue une étude sur le baptême, nous vous présentons les données bibliques de base, avec quelques éléments historiques.

 

Je sais l'importance que l'on accorde au baptême des enfants dans l'église catholique et dans d'autres. En faisant du baptême un point nécessaire au salut, on peut faire pression sur les familles pour que tous les enfants soient baptisés et qu'ainsi l'église puisse mettre la main dessus. Mais…

 

 

Mais voyez-vous, je ne trouve rien de tout cela dans la Bible, la Parole de Dieu. Nulle part, dans la loi ou dans l'enseignement de Jésus on ne trouve trace d'un baptême d'enfant.


Et nulle part il n'est dit qu'il faut être baptisé pour aller au ciel.

Il faut, je crois, reprendre les points suivants: quels sont, selon Dieu - et non selon les hommes - les conditions:

 

 

 

  • pour pouvoir s'appeler "chrétien"
  • pour aller au ciel
  • pour être baptisé.

 

 

La Bible - la Parole de Dieu - est la seule source infaillible pour connaître la volonté de Dieu, car c'est le seul message qui a été dicté directement par Dieu à des hommes. Contrairement à la Tradition, elle n'a pas été altérée par les idées préconçues des hommes, ou par le désir de ceux-ci de faire passer leurs idées personnelles comme si elles venaient de Dieu. La Bible est donc au-dessus de toute autorité, de toute église, de tout dogme.

 

 

 

1. Qu'est-ce qu'un chrétien.

 

Historiquement, le mot "chrétien" a été utilisé pour la première fois à Antioche, après que Paul et Barnabas eurent évangélisé pendant plus d'une année. Ce qu'ils annonçaient, c'est que:

 


Jean 3:16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
Ephésiens 2:8-9 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.

 

 

 

L'appartenance à une église, le baptême ou autres rites ne fait de personne un chrétien. On ne devient chrétien que par une décision personnelle, basée sur le salut par la foi - sans aucune œuvre humaine - lorsque, après avoir reconnu notre totale indignité face à la sainteté de Dieu, nous acceptons que le sang de Jésus nous lave de tout péché. Seuls ceux qui ont fait cette démarche ont le droit de s'appeler chrétiens.

 

 

 

C'est un abus - hélas parfaitement toléré dans la société actuelle - que d'appeler "chrétien" quelqu'un qui est simplement inscrit sur les registres d'une église, ou encore simplement citoyen d'un pays appelé "chrétien". Mais cela ne fait pas de ces personnes des "chrétiens" aux yeux de Dieu !

 

 

 

2. Qui ira au ciel ?

 

Les personnes qui ont accepté le salut, comme indiqué ci-dessus, sont absolument sûres d'aller au ciel. Pas de "peut-être", pas de "si". Dieu l'a dit: "Celui qui a le Fils a la vie" (1 Jean 5:12). Dans les condition indiquées, douter d'aller au ciel, c'est penser que Dieu peut être un menteur !

 

 

2a. Qui n'ira pas au ciel ?

 

Pour ne pas allonger, je vais simplement compléter les 2 citations données plus haut: Jean 3:16-18 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

1 Jean 5:12 Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.
Donc celui qui croit au sacrifice expiatoire de Jésus ira au ciel, celui qui n'y croit pas ira en enfer:
Jean 3:36 Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.

 

 

 

La plongée sous l'eau symbolise la mort de l'homme pécheur et sa sortie l'entrée dans une vie nouvelle, éternelle.

 

Résumé

 

Ni or, ni argent, ni bonnes œuvres, ni baptême n'assurent une place au ciel. Seule la foi en l'œuvre rédemptrice de Jésus-Christ, prophétisée dans tout l'ancien Testament, racontée dans les évangiles et expliquée dans les épîtres est le passeport pour la vie éternelle. Ceux qui ont cette foi peuvent être baptisés - le baptême d'enfants n'ayant pas l'âge de discernement n'a pas de sens.

 

 

 

A)


En résumé, la doctrine du salut par grâce veut que l'on se reconnaisse imparfait, pécheur. Puis il faut croire que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu et les hommes:


Jean 14:6 Jésus lui dit, Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
Il faut accepter par la foi ce salut par grâce, selon Jean 3:16, Jean 5:24 et autres versets semblables.
Ce n'est qu'ensuite, comme témoignage public de ce changement, qu'on peut être baptisé.

 

 

B)


La doctrine catholique du baptême des nouveaux-nés n'a aucun fondement biblique.

 

Certaines d'églises protestantes baptisent aussi les tout-petits. Dans ce cas, le but est de "mettre la main" sur des enfants, pour les intégrer dans la congrégation. Ceci n'est pas biblique, c'est confondre un édifice humain, l'église en pierres, avec l'Eglise, épouse de Christ, formée de pierres vivantes, que sont les croyants. (1 Pierre 2:5)

 

 

C)


Autre étude sur le baptême des nouveaux-nés.
Baptême  des nouveau-nés - examen historique 
Dans la 2ème moitié du 2ème siècle, on pratique les premiers baptêmes d'enfants. C'est en 197 qu'on fait la première allusion à un baptême d'enfant. Au IVème siècle se développe le baptême des enfants. Au Vème siècle le baptême des enfants devient normal. En 1563, le concile de Trente considère le baptême des nouveaux-nés comme le moment où ils accèdent au salut, où l'âme est soit-disant à cet instant délivrée du péché originel. Au cours des siècles, le baptême a été totalement dénaturé de son sens. La simple ordonnance de Jésus est devenue un sacrement compliqué qui a perdu tout fondement biblique. Le baptême devait par définition être une immersion totale du corps du baptisé, mais il est devenu une simple aspersion d'eau sur la tête. On y ajouta au cours des siècles l'exorcisme, le sel mis sur la langue, l'onction d'huile et les signes de croix multipliés.

 

 

 

 

Examen biblique 

 


Le baptême selon l'église romaine comprend deux modifications importantes par rapport à ce qui avait été ordonné à l'origine par Jésus-Christ: Premièrement, le baptême selon la Bible s'adresse à des personnes qui sont en âge de croire, excluant ainsi le baptême des nouveaux-nés. Jésus avait dit: "Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé." (Marc 16.16). Il faut donc avoir mis sa foi dans le Seigneur Jésus avant d'être baptisé. De plus, selon l'Evangile, les petits enfants sont encore dans l'innocence et ne sont pas considérés par Dieu comme des pécheurs. Jésus les cite en exemple: "Si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux." (Matthieu 18.3).

 

 

 

Que doit-on faire pour les enfants peu après la naissance? 

 

Les présenter à Dieu à l'exemple de Marie et Joseph avec Jésus. (Luc 2.22) Le baptême des enfants est inutile puisque des anges leur sont réservés dès la naissance (Matthieu 18.10). De plus Jésus ajoute: "De même, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits." (Matthieu 18.14).

 

 

 

 

La deuxième erreur est de considérer le baptême comme une simple aspersion d'eau. Jean-Baptiste baptisait dans le Jourdain (Matthieu 3.6). Le texte biblique nous dit que Jésus "sortit de l'eau" (Matthieu 3.16) dès qu'il eut été baptisé. Un autre exemple nous est donné en Actes 8.36-38 décrivant le baptême de l'Ethiopien par Philippe: le verset 36 montre qu'ils ont attendu de trouver un point d'eau et les versets 38 et 39 mentionnent qu'ils sont descendus et sortis de l'eau tous les deux.

 

D'autres passages insistent sur le baptême en tant qu'ensevelissement dans la mort de Jésus, ce qu'un baptême par aspersion ne peut pas représenter. Romains 6.4 et Colossiens 2.12 nous disent que nous avons été "ensevelis" avec Jésus par le baptême.

 

 

 

 

 

 


05/06/2013
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La rébellion des esprits...

 

 

 

 

Dieu créa une multitude d’esprits angéliques. La lumière pénétrante de la parole de Dieu nous révèle ce qui se trouve hors de portée de la recherche humaine, elle nous révèle les réalités du monde invisible : « Je regardai et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône […] leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers » (Apocalypse 5 :11).

Parmi les anges créés par Dieu, trois d’entre eux reçurent une puissance et une autorité très grandes. Selon les Écritures, chacun d’entre eux semblait être responsable d’un tiers des anges.

Les noms de ces trois êtres spirituels sont les seuls noms d’anges révélés par Dieu dans Sa parole inspirée. Dans les livres apocryphes, d’autres noms d’anges sont mentionnés, mais les écrits apocryphes ne sont pas inspirés par Dieu.

Le premier de ces êtres angéliques, à qui Dieu donna autorité sur des millions d’autres anges, s’appelle Michel ou Micaël, dont le nom signifie « Qui est comme Dieu ». Dans l’épître de Jude, au verset 9, nous voyons qu’il porte le titre « d’archange », nom qui signifie « celui qui commande des anges ». Dans Daniel 10, versets 13 et 21, nous lisons qu’il est un « chef » des anges, employé par Dieu pour empêcher Satan de changer le cours de l’Histoire visible – la direction que Dieu a prévue dès le commencement pour accomplir Son grand dessein sur terre.

À chaque fois que Michel est mentionné, il l’emporte sur Satan [Lucifer] (voir Jude 9 ; Daniel 10 :13, 21 ; Apocalypse 12 :7-9).

Le nom du second chef des anges est Gabriel, dont le nom signifie « Homme puissant de Dieu ». Il est le grand messager que Dieu utilisa pour transmettre à Ses serviteurs les prophéties cruciales concernant l’établissement du Royaume de Dieu sur terre. Dieu l’envoya auprès de Daniel pour lui transmettre la prophétie des soixante-dix semaines, culminant avec le retour du Messie et l’établissement du Royaume de Dieu sur terre (voir Daniel 9 :21-24). Il l’envoya annoncer à Zacharie la naissance de Jean-Baptiste (Luc 1 :5-19), qui allait préparer la voie pour l’arrivée du Messie. Il l’envoya également annoncer à Marie qu’elle serait la mère du Messie (Luc 1 :26-38).

Cet ange déclara à Zacharie, le père de Jean-Baptiste : « Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu » (Luc 1 :19).

Il est possible que Gabriel et Michel soient les deux « chérubins de la gloire » (Hébreux 9 :1-5 ; Exode 25 :18) qui étendent leurs ailes au-dessus du propitiatoire posé sur l’arche, qui représente le trône de Dieu. Moïse reçut l’ordre de concevoir l’ensemble du sanctuaire terrestre d’après le modèle céleste qui lui avait été montré au mont Sinaï (voir Exode 25 :40).

Le troisième chef des anges reçut le nom de Lucifer, signifiant « Étoile du matin » (Ésaïe 14 :12).

Apparemment, ce troisième chef des anges étendait aussi ses ailes au-dessus du trône de Dieu : « Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi » (Ézéchiel 28 :14-15).

Dans Sa parole, cette lumière pénétrante, Dieu nous révèle ce qui arriva au monde des esprits, avant la création de l’homme. Lorsque l’homme fut créé, Lucifer existait déjà. Dans Genèse 3 :1, il apparaît sous la forme d’un « serpent rusé » qui avait déjà choisi la voie du mal.

Lorsque Dieu demanda à Moïse de construire l’arche, seulement deux chérubins étendaient leurs ailes au-dessus de celle-ci, probablement Michel et Gabriel. Lucifer avait déjà pris la mauvaise direction : « Par la grandeur de ton commerce [selon de nombreux commentaires bibliques, le mot commerce dans ce contexte signifie la calomnie, et donc le mensonge] tu as été rempli de violence, et tu as péché ; je te précipite de la montagne de Dieu […] chérubin protecteur » (Ézéchiel 28 :16).

Dieu avait donné à Lucifer une grande beauté et une grande intelligence (verset 12). Mais il devint orgueilleux : « Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat […] Par la multitude de tes iniquités, par l’injustice de ton commerce [tes mensonges], tu as profané tes sanctuaires » (versets 17-18).

La parole de Dieu nous indique ici que Lucifer avait un accès direct au trône de Dieu et qu’il était chargé d’administrer la terre avant la création de l’homme, en ayant un tiers des anges sous ses ordres.

Mais, séduit par sa propre beauté et son intelligence, il oublia qui les lui avait données et il commença à comploter pour détrôner Dieu afin de devenir dieu à Sa place. Il s’agit de la première tentative de coup d’État dans l’histoire de l’univers. Pour y parvenir, il réussit à convaincre le tiers des anges placé sous sa responsabilité à le suivre, avec des mensonges et des calomnies (une campagne politique). Il créa ainsi le premier parti politique (le parti d’opposition) de l’histoire de l’univers. Dès lors, Lucifer reçut le nom de Satan, qui signifie « l’adversaire ».

C’est pourquoi nous voyons dans Apocalypse 12 :3-4 l’apparition d’un « grand dragon rouge feu […] sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel [le tiers des anges], et les jetait sur la terre. »

À travers la lumière pénétrante de Sa parole, Dieu nous révèle les pensées et le plan conçu par Lucifer.

« Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre […] Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles [des anges] de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse » (Ésaïe 14 :12-15).

Il est important de noter que dans le livre d’Ésaïe, Satan est comparé au roi de Babylone (verset 4). Dans le livre d’Ézéchiel, cité plus haut, il est comparé au roi de Tyr (Ézéchiel 28 :12). La parole de Dieu décrit Satan comme « le dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4 :4). Satan s’obstine à établir un système mondial qui éliminerait toute possibilité et toute liberté d’adorer le véritable Dieu. Pour atteindre ce but, il utilise ses propres dirigeants à travers l’histoire humaine. Le dernier grand exemple en date fut Adolf Hitler.

La lumière pénétrante de la parole de Dieu nous révèle que Satan tentera une fois encore de détrôner Dieu et d’empêcher le retour sur terre de Jésus-Christ, qui viendra l’emprisonner dans les abîmes, lui et ses démons (le tiers des esprits qui l’a suivi) pendant mille ans (voir Apocalypse 20 :1-3 ; Ésaïe 24 :21-22).

Apocalypse 12 :7-9 décrit la dernière tentative de Satan et de ses anges pour s’emparer du trône de Dieu : « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

Comme nous l’avons déjà vu, Lucifer, qui devint Satan, séduisit les anges qui étaient sous ses ordres en utilisant le mensonge et la calomnie contre Dieu. En parlant du diable, Jésus déclara : « Il a été meurtrier dès le commencement [il influença Caïn à tuer son frère Abel], et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8 :44).


03/06/2013
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La croix : Le but de l'action de Dieu...

 

 


 

« En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas » (Jean 21:18).

Bien que notre attitude de cœur doive être celle d’un enfant, Dieu désire que nous soyons des hommes et des femmes murs. Il désire que nous croissions spirituellement. Pour cela Il permet que nous passions par beaucoup de circonstances et d’épreuves désagréables.

Quand nous sommes jeunes dans le Seigneur, nous agissons comme il nous plait. Nous trouvons beaucoup de plaisir à servir le Seigneur selon notre propre pensée, et tout est léger et gai. Nous vivons une vie basée sur les sentiments et les sensations. Nous sommes facilement dirigés par nos sentiments. Si nous sommes heureux, nous renonçons facilement à nous-mêmes et nous nous dévouons pour le service.

Mais quand nous sommes tristes ou préoccupés par nos circonstances, nous éprouvons un sentiment d’abandon. Le Seigneur doit alors partir à la recherche des petites brebis pour les ramener à Lui. Alors nos sentiments sont apaisés et nous nous consacrons à nouveau à Son service avec la même vigueur qu’auparavant. C’est ainsi que fonctionnent ceux qui sont jeunes: ils s’habillent eux-mêmes et vont où bon leur semble.

Mais quand nous sommes plus âgés dans le Seigneur, la vie de foi débute au moment où nous étendons nos bras dans la soumission et où nous permettons à Un autre de nous habiller et de nous emmener là où nous ne voulons pas aller. Nous ne nous habillons plus nous-mêmes et n’agissons plus à notre guise. Nous ne marchons plus mais nous sommes portés.

Nous n’accordons plus d’attention à nos propres souhaits. Nous n’agissons plus selon notre propre volonté et indépendamment de Celle de Dieu. Au lieu de cela, nous sommes finalement soumis à l’action de Dieu en nous. Nous reconnaissons enfin que nous avons été jusque là pleins de nous-mêmes, parlant bien plus que Dieu le désirait, et accomplissant quantité d’actes sans que Dieu nous le demande. De même nous réalisons que bien des fois nous avons oublié de parler et d’agir, simplement parce que nous nous sommes aimés davantage que nous avons aimé Dieu.

Cette transition entre une vie basée sur les sentiments et une vie de foi, entre un individu qui se dirige lui-même et une personne conduite par l’Esprit, ne se produit pas en quelques jours.

Qu’y a-t-il entre l’expérience des jeunes et l’expérience des plus âgés? Qu’est-ce qui provoque cette maturité? Comment cette croissance est-elle réalisée? Par quels moyens Dieu accomplit-Il ce travail de transformation? En parlant à Pierre, le Seigneur lui indique par quelle mort il glorifiera Dieu. Nous savons que Pierre sera par la suite crucifié la tête en bas et mourra en martyr. Mais la Croix quotidienne de la mort à soi-même que Pierre a portée a été le moyen par lequel Dieu a pu soumettre sa nature mauvaise et le transformer en homme de foi.

Il a été un sacrifice vivant. La croix physique sur laquelle il est mort témoignait qu’il avait déjà renoncé à sa vie des millions de fois avant cet acte final.

La mort que Dieu recherche en nous en réalité n’est pas la mort future de notre vie physique, mais l’abandon à chaque instant de notre Moi.

Ce n’est pas la mort une " fois-pour-toute " d’un martyr, mais la mort quotidienne et la vie par Dieu qui Lui apporte le plus de gloire. En fait ceux qui ne se sont pas reniés dans les choses insignifiantes de la vie quotidienne trouveront difficile, sinon impossible, d’abandonner leur vie physique si on l’exigeait d’eux.

Dieu nous appelle à devenir fous afin d’être sages; à abandonner tout pour recevoir tout à nouveau; à devenir faibles afin de devenir forts; à revenir à la Croix et à mourir pour pouvoir vivre.

Aujourd’hui, demandons à Dieu d’imprimer cela dans nos coeurs, et de nous accorder de devenir des personnes de la Croix, expérimentant la mort du Seigneur pour que nous puissions avoir la Vie du Seigneur. Décidons dorénavant de ne savoir rien d’autre que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié. Amen !

 


25/05/2013
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