A la lumiére des Saintes Ecritures...

A la lumiére des Saintes Ecritures...

Dans les mains du divin Potier...

 

 

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Lisons: Jér.18 : 2/4 et Rm.9/21

 

« Lève toi, descends dans la maison du potier; Et là, je te ferai entendre mes paroles. Je descendis dans la maison du potier, Et voici qu’il faisait un ouvrage sur le tour. Le vase qu’il faisait fut manqué, Comme il arrive avec l’argile dans la main du potier, Il en refit un autre vase, Tel qu’il trouva bon de le faire. »

 

« Le potier n’est il pas maître de l’argile, pour faire avec la même pâte un vase destiné à l’honneur et un vase destiné au mépris ? »

 

Le potier, un artisan par excellence, s’affaire sur son tour. Le tour est actionné par les pieds qui appuient sur les pédales pour entraîner en rotation l’argile et ainsi la façonner. Comme il est dit dans Jérémie le potier, devra peut être recommencer son ouvrage afin d’obtenir ce qu’il souhaite.

Le chrétien pour être utile au Seigneur et au corps de Christ devra permettre à Dieu, le Divin Potier, de prendre tout le temps qui sera nécessaire pour le façonner (à son image). Sommes nous prêt à dire comme se cantique « Seigneur tu es le potier je suis l’argile, brise moi façonne moi… ».

 

 

Le potier ne touche jamais l’argile sans avoir préalablement plongé ses mains dans l’eau; or la Parole de Dieu fait référence à elle-même comme une eau qui lave et qui purifie. C’est avec les mains humidifiées par cette eau que vient vers nous le Divin Potier de nos vies. C’est dans la mesure où nous écoutons et mettons en pratique la Parole que le Maître peut façonner ce vase qui est destiné à être un vase d’honneur. Mais la réalisation de ce vase passe par deux étapes de finition: le séchage et la cuisson.

 

 

Le séchage: la patience

 

 

Chaque poterie reste longtemps sur l’étagère du séchage, et si le séchage est trop rapide elle se fend. Considérons Moïse à 40 ans il va vers ses frères et pense qu’ils comprendront qu’il est le libérateur promis. Il tue un garde égyptien qui maltraite un des siens. Mais «le vase» n’était pas sec; Dieu le mettra à l’écart pendant quarante ans derrière les troupeaux de Jéthro. Enfin à l’âge de 80 ans, Moïse est prêt à être utilisé. Et l’on peut dire que Moïse a «séché» quarante ans sur l’étagère de Dieu. Ne nous impatientons pas quand il nous semble que les choses ne vont pas aussi vite que nous le voudrions; Dieu tient notre vie dans ses mains, et son temps est toujours le meilleur pour nous la Bible nous dit en Es 55/8 : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies. » La patience n’est peut être pas notre vertu principale et le Seigneur veut nous l’apprendre.

 

 

La cuisson: l'épreuve

 

 

La cuisson, sans cuisson il n’y à pas de solidité dans l’œuvre, il n’y a pas de vie réussie sans le feu de l’adversité, la fournaise de l’épreuve. C’est en sortant de ce four que le vase chef d’œuvre du Divin Potier fait sa joie et sa fierté. C’est après être passé dans la fournaise de l’épreuve que Job pourra dire « Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant mon œil te voit »(Job 42/5)

 

Soyons prêt mes amis à reconnaître au divin Potier le droit de nous façonner comme bon lui semble (Rm 9/21). Ne l’assaillons pas de questions de pourquoi de plaintes parce que notre vie n’est pas comme nous le voulons, le Divin Potier travaille à faire de nous des vases d’honneur, mais il nous faut : comprendre que cela ne peut pas se faire sans souffrances.

Paul écrivait en Rm 8/18« J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous ».Considérons, Jésus qui en vue de la gloire qui lui était réservée à méprisé l’ignominie.

Le serviteur n’est pas plus grand que le Maître, il devra passer par où Il est passé, c’est un chemin étroit périlleux escarpé sur lequel on peut y voir l’empreinte des pas de Jésus et les traces de son sang. Mais à celui qui marchera à sa suite Jésus dira: « C’est bien bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître. »


28/08/2013
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Est-ce que tous les honnêtes gens vont au Ciel ?

 

 

 

Certainement pas, la Bible, au contraire, déclare de manière péremptoire: "Il n'y a pas de juste, pas même un seul!"   (Rm.3/10.)

 

 

 

Autrement dit et selon l'affirmation de l'apôtre, personne n'est suffisamment honnête pour prétendre mériter le ciel. C'est grave!


Mais il y a plus: poursuivant logiquement sa réflexion, Paul ajoute: "TOUS ont péché et sont privés de la gloire de Dieu!" (Vers. 23). Ce qui, à y bien réfléchir, est proprement effrayant et devrait réduire quiconque au plus grand des désespoirs, si le texte choisissait de s'en tenir à cette déclaration là, sans aucune alternative possible.

 

 

 

Mais il y a mieux: dans le souci de remettre l'église au milieu du village, l'écrivain Paul, dressant le portrait sans équivoque de l'homme pécheur, privé de la gloire de Dieu, annonce triomphalement à tous ceux qui veulent l'entendre: "Dieu rend les hommes justes à ses yeux par leur foi en Jésus-Christ. Il le fait pour tous ceux qui croient au Christ... qui les délivre du péché. " (Versets 22 et 24)

 

 


Dès lors, selon la Bible, l'honnêteté n'est pas (jamais!) un critère pour aller au Ciel, mais seule la foi au Seigneur Jésus-Christ offre une telle garantie.

Ce qui nous conduit tout naturellement à traiter sobrement de la question du baptême:

 

 

A quoi sert-il et surtout quelle est sa signification?
Le baptême exprime, par un acte visible, l'œuvre accomplie par Dieu à notre égard. Une illustration extérieure d'une œuvre intérieure et spirituelle, démontrant que le croyant, par sa foi au Seigneur Jésus-Christ, est entré dans une union vivante et personnelle avec Dieu, son Créateur.

Ainsi, le baptême n'a aucune valeur de salut (de rachat, de pardon), mais se réduit à un acte d'obéissance, un engagement à soumettre sa volonté à la volonté de Dieu (exprimée par les Ecritures) et s'adresse aux croyants essentiellement, c'est-à-dire, à tous ceux qui ont choisi volontairement de suivre l'enseignement du Christ.

 

 

Choix capital s'il en est car, toujours selon l'enseignement biblique, Dieu ne propose, ni ne tolère aucune autre alternative pour accéder "au Ciel" (Ac.4/12).

Et Jésus ne déclare-t-il pas dans l'évangile de Jean: "Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père sinon par moi."? ( Jn14/6.).


08/06/2013
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La croix...

Car la parole de la croix est une folie à ceux qui périssent; mais à nous qui obtenons le salut, elle est la vertu de Dieu.

 

Vu qu'il est écrit : j'abolirai la sagesse des sages, et j'anéantirai l'intelligence des hommes intelligents.

 

 

Où est le sage? où est le Scribe? où est le Disputeur de ce Siècle? Dieu n'a-t-il pas manifesté la folie de la sagesse de ce monde?

 

Car puisqu'en la sapience de Dieu, le monde n'a point connu Dieu par la sagesse, le bon plaisir de Dieu a été de sauver les croyants par la folie de la prédication.

 

Car les Juifs demandent des miracles, et les Grecs cherchent la sagesse.

 

Mais pour nous, nous prêchons Christ crucifié, qui est un scandale pour les Juifs, et une folie pour les Grecs.

 

A ceux, dis-je, qui sont appelés tant Juifs que Grecs, [nous leur prêchons] Christ, la puissance de Dieu, et la sagesse de Dieu.

 

Parce que la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes.

 

 

1.Cor.1-18/25.


07/06/2013
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La trinité, doctrine diabolique...

C est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort.

 

 

C'est par la foi qu'Énoch fut enlevé pour qu'il ne vît point la mort, et qu'il ne parut plus parce Dieu l'avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu.

 

 

Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.

 

 

C'est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille; c'est par elle qu'il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi.

 

 

C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait.

 

 

C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse.

Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur.

 

 

C'est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d'avoir une postérité, parce qu'elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. 

 

 " Hé.11-4/11. "


07/06/2013
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Liberté en Jésus-Christ ...

 

 

 

Question:

 

Quel est le jour d'adoration chrétien, d'après vous ?

 

Réponse:

 

Le thème abordé par votre question rejoint d'autres domaines du même genre, tel le port du voile pour les femmes, la longueur des cheveux chez les hommes ou les femmes, le respect de règles alimentaires... etc.

 


Notre avis repose sur l'enseignement de Paul dans ses épîtres, et de Jésus-Christ dans les Évangiles.

La réponse ci-dessous peut s'appliquer à chacun de ces thèmes, mais il est clair qu'il serait possible de développer bien davantage chacun des thèmes séparément...

 

Quelques versets parlant de la liberté du chrétien:

 


Voici deux traductions différentes de Jean 8.36Si donc c'est le Fils qui vous donne la liberté, alors vous serez vraiment des hommes libres.  Si donc le Fils vous fait libres, vous serez vraiment libres. Nous voyons dans le "vraiment libres"  la liberté face à tout esclavage en provenance du prince de ce monde, et de même face à toute règle culturelle ou cultuelle. La liberté réelle, c'est la vraie liberté spirituelle en Jésus-Christ, elle ne saurait être entravée...

 


Jésus nous démontre cette parfaite liberté dans Son propre comportement, et cette liberté est magnifique ! Tant envers les aspects cultuels du Judaïsme que dans ses relations personnelles avec tout être humain de son époque (aucune barrière sociale, nationale, culturelle, d'âge ou de condition...).

 


L'apôtre Paul reprend ce thème dans ses épîtres, magnifiant cette liberté inconnue jusqu'à cette libération véritable et inconditionnelle que le Christ apporte.

Romains 8.20-21: Car la création a été soumise à la vanité - non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.


2 Corinthiens 3.17: Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.
Jacques de même parle de cette liberté, 2.12: Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté.
En Galates 2.4, Paul parle contre les frères qui avaient comme désir de réintroduire dans le culte chrétien des éléments du Judaïsme provenant de la loi mosaïque; il exprime clairement voir en cela une atteinte à la liberté chrétienne "Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l'intention de nous asservir". Et en Galates 5.1, Paul avertit solennellement les chrétiens de Galatie: C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.

 

 

 

Fort de l'enseignement de ces quelques versets, nous pouvons donc approuver l'immense majorité de l'Église du Seigneur actuellement sur Terre qui comprend ces textes dans une perspective de réelle liberté et qui en est si reconnaissante à son Sauveur, son Bon Berger.

 


Maintenant, ces versets nous permettent aussi d'accepter sans difficulté les quelques-uns, chrétiens véritables et précieux dans cette même Église de Christ, qui ont une compréhension particulière concernant certains thèmes de l'Écriture, thèmes qui n'attentent en rien aux bases fondamentales de leur salut par grâce acquis en Jésus-Christ (enseignement concernant le sacrifice de Christ à la croix, la nécessité de la repentance, de l'acceptation personnelle du salut offert par grâce, de la séparation du monde et de son prince, de la croissance dans et par la connaissance des Écritures à l'image de Christ avec l'aide du Saint- Esprit... etc).

 


Oui, les chrétiens s'aiment et se supportent les uns les autres, manifestant patience et harmonie en raison de l'amour et la miséricorde de Christ pour chacun d'eux. Et si sur les sujets du sabbat, ou du port du voile pour les femmes, la longueur des cheveux chez les hommes ou les femmes, le respect de règles alimentaires... etc, certains diffèrent dans leur compréhension, ils acceptent ces différences, selon l'enseignement de l'apôtre Paul, dans la mesure où personne d'entre eux ne veut l'imposer aux autres: 1 Corinthiens 10.23, 31-32 et 29: Tout est permis, mais tout n'est pas utile; tout est permis, mais tout n'édifie pas... Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu... Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l'autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère?

 

 

Il en est de même pour d'autres sujets qui ont, au cours des siècles, amené trop regrettablement des chrétiens à s'affronter, même se diviser... Ainsi le thème des origines avec cette question des "jours de 24 heures ! ou non..." ainsi que le thème de l'eschatologie avec les pré- ou a- millénaristes sans parler encore des dispensationnalistes ou des tribulationnistes...

 

 

Et pour revenir au thème qui a suscité votre question, la parole du Seigneur citée en Jean 4.23 nous renseigne de manière claire: Mais l'heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père. Et pour cette adoration, les chrétiens sont dans l'obligation de se réunir s'ils veulent le faire ensemble, ce qui met en place un programme avec des jours précis et des heures bien indiquées. Mais, un jour est-il meilleur qu'un autre ? Un lieu préférable à un autre ? C'est là une question de conventions humaines, bien nécessaires et pratiques, mais ces règles n'obéissent pas à une ordonnance du Seigneur. Et sur un plan individuel, les Enfants de Dieu peuvent adorer leur Père céleste en tout temps et en tout lieu.

 

 

Que Dieu vous bénisse dans la liberté entière qu'IL vous accorde, comme à tous les chrétiens vivant actuellement sur le globe ! Grâce à eux, à cette liberté que Christ nous accorde, le Royaume de Dieu s'accroît de jour en jour, malgré les oppositions terribles suscitées par le prince de ce monde !

 

Nous savons qu'il est déjà vaincu et, sans le craindre, nous célébrons notre Sauveur et Seigneur et marchons dans SA liberté et SA pleine victoire ! Amen !

 


05/06/2013
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Le baptéme biblique...

 

 

 

 

Nous recevons régulièrement des questions au sujet du baptême, exemples:

 


Je n'étais pas mariée lors de la naissance de mon enfant, le baptême lui a été refusé. Maintenant que je suis mariée puis-je le faire baptiser ?

 


Est-il nécessaire d'être baptisé pour être sauvé ?
Qui peut être baptisé ? Comment ?

Sans faire une trop longue une étude sur le baptême, nous vous présentons les données bibliques de base, avec quelques éléments historiques.

 

Je sais l'importance que l'on accorde au baptême des enfants dans l'église catholique et dans d'autres. En faisant du baptême un point nécessaire au salut, on peut faire pression sur les familles pour que tous les enfants soient baptisés et qu'ainsi l'église puisse mettre la main dessus. Mais…

 

 

Mais voyez-vous, je ne trouve rien de tout cela dans la Bible, la Parole de Dieu. Nulle part, dans la loi ou dans l'enseignement de Jésus on ne trouve trace d'un baptême d'enfant.


Et nulle part il n'est dit qu'il faut être baptisé pour aller au ciel.

Il faut, je crois, reprendre les points suivants: quels sont, selon Dieu - et non selon les hommes - les conditions:

 

 

 

  • pour pouvoir s'appeler "chrétien"
  • pour aller au ciel
  • pour être baptisé.

 

 

La Bible - la Parole de Dieu - est la seule source infaillible pour connaître la volonté de Dieu, car c'est le seul message qui a été dicté directement par Dieu à des hommes. Contrairement à la Tradition, elle n'a pas été altérée par les idées préconçues des hommes, ou par le désir de ceux-ci de faire passer leurs idées personnelles comme si elles venaient de Dieu. La Bible est donc au-dessus de toute autorité, de toute église, de tout dogme.

 

 

 

1. Qu'est-ce qu'un chrétien.

 

Historiquement, le mot "chrétien" a été utilisé pour la première fois à Antioche, après que Paul et Barnabas eurent évangélisé pendant plus d'une année. Ce qu'ils annonçaient, c'est que:

 


Jean 3:16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
Ephésiens 2:8-9 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.

 

 

 

L'appartenance à une église, le baptême ou autres rites ne fait de personne un chrétien. On ne devient chrétien que par une décision personnelle, basée sur le salut par la foi - sans aucune œuvre humaine - lorsque, après avoir reconnu notre totale indignité face à la sainteté de Dieu, nous acceptons que le sang de Jésus nous lave de tout péché. Seuls ceux qui ont fait cette démarche ont le droit de s'appeler chrétiens.

 

 

 

C'est un abus - hélas parfaitement toléré dans la société actuelle - que d'appeler "chrétien" quelqu'un qui est simplement inscrit sur les registres d'une église, ou encore simplement citoyen d'un pays appelé "chrétien". Mais cela ne fait pas de ces personnes des "chrétiens" aux yeux de Dieu !

 

 

 

2. Qui ira au ciel ?

 

Les personnes qui ont accepté le salut, comme indiqué ci-dessus, sont absolument sûres d'aller au ciel. Pas de "peut-être", pas de "si". Dieu l'a dit: "Celui qui a le Fils a la vie" (1 Jean 5:12). Dans les condition indiquées, douter d'aller au ciel, c'est penser que Dieu peut être un menteur !

 

 

2a. Qui n'ira pas au ciel ?

 

Pour ne pas allonger, je vais simplement compléter les 2 citations données plus haut: Jean 3:16-18 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

1 Jean 5:12 Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.
Donc celui qui croit au sacrifice expiatoire de Jésus ira au ciel, celui qui n'y croit pas ira en enfer:
Jean 3:36 Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.

 

 

 

La plongée sous l'eau symbolise la mort de l'homme pécheur et sa sortie l'entrée dans une vie nouvelle, éternelle.

 

Résumé

 

Ni or, ni argent, ni bonnes œuvres, ni baptême n'assurent une place au ciel. Seule la foi en l'œuvre rédemptrice de Jésus-Christ, prophétisée dans tout l'ancien Testament, racontée dans les évangiles et expliquée dans les épîtres est le passeport pour la vie éternelle. Ceux qui ont cette foi peuvent être baptisés - le baptême d'enfants n'ayant pas l'âge de discernement n'a pas de sens.

 

 

 

A)


En résumé, la doctrine du salut par grâce veut que l'on se reconnaisse imparfait, pécheur. Puis il faut croire que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu et les hommes:


Jean 14:6 Jésus lui dit, Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
Il faut accepter par la foi ce salut par grâce, selon Jean 3:16, Jean 5:24 et autres versets semblables.
Ce n'est qu'ensuite, comme témoignage public de ce changement, qu'on peut être baptisé.

 

 

B)


La doctrine catholique du baptême des nouveaux-nés n'a aucun fondement biblique.

 

Certaines d'églises protestantes baptisent aussi les tout-petits. Dans ce cas, le but est de "mettre la main" sur des enfants, pour les intégrer dans la congrégation. Ceci n'est pas biblique, c'est confondre un édifice humain, l'église en pierres, avec l'Eglise, épouse de Christ, formée de pierres vivantes, que sont les croyants. (1 Pierre 2:5)

 

 

C)


Autre étude sur le baptême des nouveaux-nés.
Baptême  des nouveau-nés - examen historique 
Dans la 2ème moitié du 2ème siècle, on pratique les premiers baptêmes d'enfants. C'est en 197 qu'on fait la première allusion à un baptême d'enfant. Au IVème siècle se développe le baptême des enfants. Au Vème siècle le baptême des enfants devient normal. En 1563, le concile de Trente considère le baptême des nouveaux-nés comme le moment où ils accèdent au salut, où l'âme est soit-disant à cet instant délivrée du péché originel. Au cours des siècles, le baptême a été totalement dénaturé de son sens. La simple ordonnance de Jésus est devenue un sacrement compliqué qui a perdu tout fondement biblique. Le baptême devait par définition être une immersion totale du corps du baptisé, mais il est devenu une simple aspersion d'eau sur la tête. On y ajouta au cours des siècles l'exorcisme, le sel mis sur la langue, l'onction d'huile et les signes de croix multipliés.

 

 

 

 

Examen biblique 

 


Le baptême selon l'église romaine comprend deux modifications importantes par rapport à ce qui avait été ordonné à l'origine par Jésus-Christ: Premièrement, le baptême selon la Bible s'adresse à des personnes qui sont en âge de croire, excluant ainsi le baptême des nouveaux-nés. Jésus avait dit: "Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé." (Marc 16.16). Il faut donc avoir mis sa foi dans le Seigneur Jésus avant d'être baptisé. De plus, selon l'Evangile, les petits enfants sont encore dans l'innocence et ne sont pas considérés par Dieu comme des pécheurs. Jésus les cite en exemple: "Si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux." (Matthieu 18.3).

 

 

 

Que doit-on faire pour les enfants peu après la naissance? 

 

Les présenter à Dieu à l'exemple de Marie et Joseph avec Jésus. (Luc 2.22) Le baptême des enfants est inutile puisque des anges leur sont réservés dès la naissance (Matthieu 18.10). De plus Jésus ajoute: "De même, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits." (Matthieu 18.14).

 

 

 

 

La deuxième erreur est de considérer le baptême comme une simple aspersion d'eau. Jean-Baptiste baptisait dans le Jourdain (Matthieu 3.6). Le texte biblique nous dit que Jésus "sortit de l'eau" (Matthieu 3.16) dès qu'il eut été baptisé. Un autre exemple nous est donné en Actes 8.36-38 décrivant le baptême de l'Ethiopien par Philippe: le verset 36 montre qu'ils ont attendu de trouver un point d'eau et les versets 38 et 39 mentionnent qu'ils sont descendus et sortis de l'eau tous les deux.

 

D'autres passages insistent sur le baptême en tant qu'ensevelissement dans la mort de Jésus, ce qu'un baptême par aspersion ne peut pas représenter. Romains 6.4 et Colossiens 2.12 nous disent que nous avons été "ensevelis" avec Jésus par le baptême.

 

 

 

 

 

 


05/06/2013
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