A la lumiére des Saintes Ecritures...

A la lumiére des Saintes Ecritures...

Une sérieuse mise en garde pour nous, croyants

 

 

 

 

 

 

 

 Ce récit est l'occasion d'attirer sérieusement notre attention sur l'importance pour un enfant de Dieu de choisir très soigneusement ses amis. David aurait dû toujours faire siennes les paroles du Psalmiste : « Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent et de ceux qui gardent tes préceptes » (Ps. 119 : 63). Chaque croyant doit faire ce choix délibéré et capital (1 Cor. 15 : 33 ; Ps. 1 : 1 ; Job 34 : 8).
            Rien, dans la Parole, n'indique qu'Akhitophel ait eu une conduite personnelle comparable à celle du compagnon de jeunesse de David, Jonathan. Ce dernier avait montré sa foi au milieu de l'incrédulité générale et il avait fait ses preuves contre les Philistins, en comptant sur l'Eternel seul ! Il avait su ensuite reconnaître chez David les mêmes exercices de foi et montrer aussitôt un attachement profond à cet homme de Dieu. Il était venu vers lui dans le bois, pour « fortifier son âme en Dieu » (1 Sam. 23 : 16). « L'ami aime en tout temps » (Prov. 17 : 17).
            Dans cette scène de la vie du bien-aimé de l'Eternel, on peut discerner plusieurs autres amis fidèles de David : Itthaï, Mephibosheth, Shobi, Makir et Barzillaï… Chacun est prêt à jouer auprès de lui le rôle que le Seigneur lui a confié.
 
            Toutefois, dans un monde où règne la fraude, dans lequel nous sommes devenus des étrangers, il faut s'attendre à rencontrer de « faux amis ». Restons constamment sur nos gardes, marchons soigneusement dans la lumière (Ps 119 : 105). Gardons notre coeur plus que tout ce que l'on garde, car de lui sont les issues de la vie (Prov. 4 : 23).
            Souvent, pour de jeunes chrétiens, ce qui paraît être une simple amitié, sans conséquences, se transforme peu à peu en relations d'un caractère plus intime. La Parole nous met sérieusement en garde contre le grand danger de se mettre sous un joug mal assorti avec un incrédule (2 Cor. 6 : 14-16).
            Ceux qui nous entourent à l'école, au travail, ont souvent au début bonne apparence : « Satan lui-même se transforme en ange de lumière » (2 Cor. 11 : 14). Ils sont - ou paraissent - animés des meilleures intentions. Mais tous ceux qui ne sont pas des enfants de Dieu restent sous l'esclavage du diable. Il faut s'en souvenir, même si nous désirons qu'ils soient sauvés.
            Dans cette scène, un certain Tsiba se présente. Cet homme vient à la rencontre de David avec un chargement impressionnant, et affiche de beaux sentiments à l'égard du peuple fatigué.
            Or hélas, il manque de droiture ; interrogé par David au sujet de l'absence de Mephiboseth, il lui prête des mobiles qu'il n'a jamais eus, pour s'emparer de son héritage (2 Sam. 16 : 1-4) ! L'Ecriture nous met en garde contre ceux qui peuvent chercher à détourner notre âme de Christ et nous entraîner à servir les idoles qui remplissent ce monde de péché. Ce peut être des proches parents, « ton frère… ton fils ou ta fille…» ou ton ami, qui est pour toi « comme ton âme » (Deut. 13 : 6-11).
            Les exemples d'une si mauvaise influence abondent dans l'Ecriture. Citons Athalie, la mère d'Achazia : elle fut « sa conseillère à mal faire », ainsi d'ailleurs que toute la maison d'Achab (2 Chr. 22 : 3-4). On comprend que dans un temps très sombre, à la veille de la prise de Jérusalem, Jérémie puisse écrire : « Gardez-vous chacun de son ami… chacun d'eux trompe son ami et ne dit pas la vérité » (Jér. 9 : 4-5).

 Le Seigneur reste notre Conseiller par excellence : c'est l'un de ses titres de gloire (Es. 9 : 6 ; 11 : 2). Restons tout près de Lui. A tout homme pieux qui Le cherche par la prière et pratique le jugement de lui-même, Il promet : « Je t'instruirai et je t'enseignerai le chemin dans lequel tu dois marcher : je te conseillerai, ayant mon oeil sur toi » (Ps. 32 : 6-8). A l'assemblée à Laodicée, il fait dire par Jean : « Je te conseille d'acheter de moi de l'or passé au feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime » (Apoc. 3 : 18-19). Certainement, nous avons tous à retenir de tels conseils, dans un temps où la tiédeur prévaut.
            Sur la terre où nous sommes « forains et étrangers » (1 Pier. 2 : 11), il est certes précieux d'avoir un véritable ami chrétien ! Il faut le considérer alors comme un don précieux de la part de Dieu. « La douceur d'un ami est le fruit d'un conseil qui vient du coeur » (Prov. 27 : 9). Animés d'une foi commune, nous pourrons ressembler à ces fidèles qui, à la fin de l'économie de la loi, craignaient l'Eternel et parlaient l'un à l'autre (Mal. 3 : 16) ; nous pourrons tenir ferme dans un seul et même esprit et combattre ensemble d'une même âme (Phil. 1 : 27).
            « Veillons les uns sur les autres pour nous stimuler à l'amour et aux bonnes oeuvres … nous exhortant l'un l'autre, et cela d'autant plus vous voyez le jour approcher » (Héb. 10 : 24-25). 
 


06/12/2012
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